On pensait que la disparition de leur Queen bienaimée parviendrait à faire taire les inimitiés. Hélas, entre les trois hommes, le lien est définitivement rompu…

Les 5 500 kilomètres qui séparent le palais de Buckingham et Santa Barbara (en Californie) ne suffisaient plus. Charles III vient de prendre un peu plus ses distances avec Harry. Entre le patriarche et l’exilé de la Couronne, la connexion est rompue. Même la triste disparition de la reine Elizabeth n’a pas fait de miracle. « En cette période de deuil, on s’attendait tous à une réconciliation, souligne un spécialiste de la royauté. Au lieu de se resserrer, les liens n’ont fait que se distendre. » Pendant les funérailles, Harry et Meghan avaient effectivement été marginalisés. Mais l’affront suprême avait été qu’ils soient décommandés à la dernière minute d’un dîner officiel. Annulation voulue par le roi. Un juste retour de bâton, diront certains, tant le départ des Sussex pour les États-Unis a été tonitruant. Cette maladresse, la défunte reine semblait pouvoir la pardonner. Elle avait promis d’accueillir son petit-fils à bras ouverts le jour où il rentrerait au bercail.

Un portrait de famille a mis le feu aux poudres

Le dernier rempart de Harry a cédé. Début octobre, Charles III lui a adressé un autre camouflet en faisant réaliser (et diffuser) une charmante photo de famille sur laquelle il pose tout sourire au côté de son épouse Camilla, de William et de Kate.

La riposte du rouquin ne s’est pas fait attendre

« C’est une image forte, un symbole, renchérit notre source. Celui d’un quatuor uni, des deux couples qui incarnent à présent le visage de la monarchie. » Un sentiment partagé par Marc Roche, auteur du livre Les Borgia à Buckingham (éd. Albin Michel). « Désormais, pour les Britanniques, il y a un ordre de succession, un noyau dur principalement constitué par les Galles. Meghan et Harry, eux, n’ont plus aucune fonction au sein de la monarchie britannique », note-t-il dans Madame Figaro. De l’autre côté de l’Atlantique, la réplique ne s’est pas fait attendre. Harry et Meghan ont dégainé deux photos inédites. Eux aussi apparaissent soudés et semblent insubmersibles. Mais leurs sourires sont de façade. Le couple a en réalité besoin de redorer son blason… Et d’engranger du cash.

« Ils mènent grand train mais ne sont pas riches comme le sont les gens d’Hollywood, enchaîne le biographe. Ils ont besoin d’argent parce que leur valeur sur le marché américain diminue, après la mort de la reine et l’émotion suscitée dans le monde entier. » Seul Charles III, dont la fortune personnelle est estimée à plusieurs centaines de millions de livres sterling, pourrait leur être d’un précieux secours. Surtout qu’il va allouer 800 000 euros par à an à son aîné. Mais pourquoi aiderait-il les Sussex ? N’ont-ils pas voulu s’affranchir des Windsor pour être indépendants? Puis, il faudrait en contrepartie qu’ils reviennent au Royaume-Uni, qu’ils rentrent dans le rang, et surtout qu’ils se tiennent à carreau! Et ça, c’est une autre histoire.

Un arrangement financier secret ou le divorce serait la seule issue

Les mémoires que doit publier Harry, ainsi que le documentaire qu’il doit livrer avec Meghan pour Netflix, font trembler la Couronne. Il se murmure dans  les couloirs du palais que la famille royale pourrait conclure un arrangement financier secret avec les Sussex pour éviter qu’ils fassent d’autres révélations fracassantes. Leurs accusations de racisme ayant déjà fait grand bruit et largement ébranlé la monarchie. « Le couple ne reviendra pas. Il n’a plus de rôle à jouer. Pire, Meghan Markle est détestée au Royaume-Uni pour avoir traîné dans la boue la famille royale », affirme Marc Roche dans Madame Figaro. Il existerait pourtant une solution. Une option radicale qui permettrait de tout arranger : le divorce! « Seul le prince Harry sera accueilli les bras ouverts, il retrouvera son titre, ses fonctions dans l’armée… Ce divorce, c’est l’espoir ici, au Royaume-Uni », conclut-il. Mais Harry, qui a tout plaqué pour sa dulcinée, ne semble pas enclin à renfiler le costume étriqué de prince. Alors à Londres, Charles III préfère préparer l’avenir avec William, cet aîné bon élève. Le cœur ne gouverne pas toujours la raison… 

GARY GARDIE

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