Ce mercredi 6 septembre 2023, M6 a dégainé la douzième saison du  »Meilleur Pâtissier ». Au casting, les téléspectateurs ont pu découvrir Clémence, une candidate atteinte de nanisme. Pour la première fois dans l’histoire du concours, la production a dû rivaliser d’astuces pour s’adapter à la situation.

Bien que partie animer Télématin sur France 2, Marie Portolano est toujours présente sur M6, à la tête de la douzième saison du Meilleur Pâtissier, dont la diffusion a débuté ce mercredi 6 septembre dernier. Si le deuxième numéro, initialement programmé ce mercredi 13 septembre, est annulé au profit d’un concert caritatif organisé pour le Croissant-rouge marocain eu égard au terrible séisme qui a frappé Marrakech et les provinces alentour, la diffusion du concours de pâtisserie n’est pas interrompue pour autant. L’émission sera bien de retour le 20 septembre prochain sur M6, avec Mercotte, Cyril Lignac, et la jeune Clémence, qui a fait sensation lors du premier numéro.

Première candidate atteinte de nanisme dans l’histoire du concours, Clémence a accordé une interview à nos amis belges de Sudinfo, dans laquelle elle est revenue sur les conditions particulières de sa participation au concours. La jeune femme de 24 ans, agent immobilier en reconversion, a décidé de se reconvertir dans la pâtisserie, et compte sur le programme pour faire de sa passion son nouveau métier. Pour ce faire, la production a dû rivaliser d’astuces pour lui permettre de concourir sans difficultés majeures, en bénéficiant des mêmes atouts que les autres candidats !

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 »J’ai couru comme tout le monde »

 »J’ai envie de présenter une autre image du handicap. Ce n’est pas parce que je suis plus petite que les autres que je ne peux pas pâtisser » défend la jeune femme qui réside à Warcoing, une ville belge très proche de la frontière française, puisque située à quelques trentaines de kilomètres de Lille. Et de poursuivre :  »On m’a d’abord proposé un tabouret, mais c’était assez contraignant au niveau des déplacements. A la place, j’ai bénéficié d’un plan de travail à ma hauteur. Et si j’avais besoin d’ustensiles présents à d’autres endroits sous la tente, auxquels je ne pouvais pas accéder, les autres candidats m’aidaient volontiers. Par contre, pour me déplacer vers le frigo, là, j’ai couru comme tout le monde » a-t-elle expliqué.

C.G

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