A quelques jours du premier match de l’Euro, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, s’est confié sur sa personnalité auprès du Parisien. Il a également glissé quelques mots sur la relation qu’il entretient avec son fils.

Didier Deschamps

Dylan Deschamps

Didier Deschamps a une mentalité de gagnant. Dans sa carrière sportive, cela s’est vue. Joueur, DD n’était peut-être ni le plus technique, ni le plus doué. Pourtant, il a été le capitaine de l’équipe de France championne du monde, en 1998, et d’Europe, deux ans plus tard, en 2000. Avant ça, celui qui était un milieu récupérateur rugueux a soulevé deux ligues des champions, dont une avec l’Olympique de Marseille en 1993, la seule remportée par un club français. Une fois entraîneur, Didier Deschamps a conservé cette mentalité, qui fait désormais partie de ses principaux traits de caractère. Et certains joueurs le diront, c’est grâce à cet état d’esprit insufflé que la France a pu, une nouvelle fois, monter sur le toit du monde en 2018. Au-delà des bonheurs, certaines personnes ont aussi été victimes de la personnalité de Didier Deschamps. « J’ai parfois été un peu trop exigeant avec mon fils Dylan, admettait le sélectionneur en janvier dernier dans les colonnes du Figaro. J’en ai discuté avec lui. Je ne vais pas dire qu’il me remercie, mais il considère que ça lui a apporté un plus ».

Soif de victoires

Le goût de la victoire à tout prix, quitte à trop en demander, Didier Deschamps ? « Je me montre parfois insupportable. Je suis exigeant avec moi-même et avec mon partenaire », admet l’entraîneur des Bleus dans un entretien accordé au Parisien, samedi 5 juin. Une exigence dont même son fils a été victime. « Il m’arrive de faire équipe avec mon fils. Je suis un peu plus conciliant mais, lorsque je joue, j’éprouve toujours le besoin de faire en sorte de gagner. Perdre, ça m’énerve. Ça tombe bien, il est un peu comme moi« , affirme-t-il.

Quand on est parents, on se sent parfois obligés, lors d’un jeu, de laisser ses enfants gagner. Dylan a dû faire l’expérience de la défaite, surtout. « On a toujours tendance à laisser gagner les enfants. Moi, jamais. Cela a été dur pour Dylan« , admet Didier Deschamps, toujours auprès de nos confrères. A 22 ans, passionné de sport comme son père, Dylan a dû pouvoir prendre sa revanche, dans une ou deux parties du dimanche. Juste assez pour que Didier Deschamps ne soit pas rassasié de victoires, et ramène le titre de champion d’Europe à la maison cet été.

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