Samedi 16 octobre 2021, nos confrères du Parisien révèlent les extraits d’une lettre écrite par Cédric Jubillar trois semaines après sa mise en détention provisoire. Un courrier dans lequel il partage une analyse psychologique de ses gardiens pour le moins étonnante…
- Delphine Jubillar
Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Depuis, les enquêteurs sous l’égide du procureur de la République de Toulouse mènent une enquête qui peine à déterminer ce qui est arrivé à l’infirmière âgée de 33 ans. Mais après des mois d’investigations et de fouilles dans les alentours de son domicile, endroit où elle a été vue pour la dernière fois en vie, personne ne semble savoir ce qui s’est passé cette nuit-là, même pas son mari Cédric Jubillar qui a été mis en examen pour « homicide volontaire sur conjoint » et placé en détention provisoire, comme l’a annoncé le procureur de la République, dans une conférence de presse diffusée sur BFMTV, vendredi 18 juin 2021.
Alors que les fouilles se multiplient presque un an après la disparition de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar continue d’intriguer. A son arrivée en prison, le père de deux enfants affichait une attitude détendue. « Il garde le sourire depuis son arrivée. Son attitude frôle l’arrogance. (…) Il prend tout sereinement. Je ne sais pas si c’est pour se protéger de tout ce qui lui arrive mais nous voyons rarement ça chez un homme qui découvre l’univers carcéral« , a expliqué un agent auprès de nos confrères de La Dépêche du Midi, mardi 22 juin 2021. Mais, le père de famille dont les gardiens craignaient qu’il « perde le contrôle », rencontre des difficultés à accepter sa situation.
Cédric Jubillar en colère contre ses gardiens
Pour limiter les risques de suicide, les gardiens allument la lumière de sa cellule toutes les heures. Un protocole dont le détenu s’est plaint et qu’il tente de contrer en dévissant les ampoules, comme le relatent nos confrères de La Dépêche du Midi, vendredi 15 octobre 2021. Mais cela ne suffirait pas à calmer son énervement. « Dans un courrier envoyé à l’une de ses proches« , Cédric Jubillar aurait proféré des insultes à l’encontre des agents pénitentiaires en charge de le surveiller. « Je les emmerde ces petites fiottes…« , aurait-il écrit. Pire encore, le père de deux enfants serait persuadé que derrière l’autorité de ses gardiens se cachent des traumatismes conjugaux… « J’en ai marre de me prendre la tête avec les surveillants. Ils ont un problème de virilité, à croire qu’ils se font violer par leurs femmes« , aurait-il écrit dans un courrier écrit trois semaines seulement après son arrivée en maison d’arrêt, révèlent Le Parisien, samedi 16 octobre 2021. Cédric Jubillar souhaite même que son analyse nauséabonde au sujet de ses gardiens soit portée à la connaissance de ces derniers : « J’espère qu’ils liront mes lettres pour qu’on puisse en discuter. Ils se prennent pour des dieux !«
Cédric Jubillar est présumé innocent.
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