Selon La Dépêche, ce mardi 14 mars, une importante étape judiciaire pourrait décider du sort de Cédric Jubillar, toujours suspect et présumé innocent dans le dossier de la disparition de sa femme, Delphine.
Nouvelle étape judiciaire dans l’affaire Jubillar. Ce mardi 14 mars, Cédric Jubillar, incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses depuis juin 2021, pourrait bien se voir accorder une remise en liberté. Les avocats du peintre plaquiste, dont la culpabilité dans la disparition de son épouse Delphine n’a pu être établie depuis le 16 décembre 2020, ont en effet déposé une nouvelle demande afin que leur client puisse retrouver sa liberté. Une information révélée par La Dépêche ce lundi 13 mars, selon laquelle la demande doit être examinée ce mardi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse. La décision sera ensuite rendue dans les prochains jours.
Il s’agit de la septième demande de remise en liberté depuis que Cédric Jubillar se trouve derrière les barreaux, soupçonné d’avoir tué son épouse malgré l’absence de preuves dans ce dossier sans traces ADN, arme du crime, ni corps. La justice avait cependant refusé ses dernières demandes, en dépit du fait qu’un logement soit mis à sa disposition en Ariège. D’une superficie de 25m², celui-ci, proposé par un ami de Cédric Jubillar, a été déclaré vétuste et inhabitable par les agents du service pénitentiaires chargés de vérifier si le logement correspondait aux critères requis pour une liberté conditionnelle sous surveillance électronique. Isolé, sans équipement électroménager ni cuisine, l’espace ne remplissait pas les conditions, précise encore La Dépêche.
Des pistes infructueuses
Une question demeure depuis bientôt 3 ans : où se trouve Delphine Jubillar ? Qu’est-il donc arrivé à l’infirmière trentenaire dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, après une ultime dispute avec son mari, dont elle se séparait ? Si les enquêteurs n’ont pu répondre à cette énigme, les expertises menées sur « un élément pileux » retrouvé dans la voiture de Cédric Jubillar, n’ont rien donné. Selon les confidences d’un ancien codétenu du suspect, ce dernier lui aurait révélé qu’il s’y serait pris autrement pour transporter le corps de la mère de ses enfants : « Il m’a dit qu’il n’allait pas être assez stupide pour utiliser sa propre voiture. Il aurait utilisé une voiture blanche », avait notamment déclaré l’homme aux forces de l’ordre. Des allégations qui n’ont encore une fois, pas pu être prouvées.
Pour rappel, Cédric Jubillar demeure présumé innocent jusqu’à l’annonce du verdict final de cette affaire judiciaire.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran – BFMTV
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