Le 18 juin 2021, Cédric Jubillar, mari de Delphine Jubillar disparue depuis le 16 décembre 2020, a été placé en examen pour « meurtre aggravé » sur la personne de son épouse. Son avocat, Jean-Baptiste Alary, a réagi auprès de l’AFP.
- Delphine Jubillar
Énième coup de théâtre dans l’affaire Jubillar. Six mois après la disparition mystérieuse de Delphine Jubillar, une infirmière et mère de deux enfants âgée de trente-trois ans vivant à Cagnac-les-Mines, le mystère reste entier. Cependant, il se pourrait que l’issue finale se rapproche… En effet, le 16 juin 2021, son mari, Cédric Jubillar, a été placé en garde à vue pour éclaircir sa version des faits au sujet de la disparition de sa femme avec qui il prévoyait de divorcer. Deux jours plus tard, le verdict tombe. Alors que la famille de Cédric Jubillar l’innocente depuis plus de six mois, la section de recherche de Toulouse décide de placer le jeune homme en examen pour « meurtre aggravé » de sa compagne. Son avocat, Jean-Baptiste Alary, est ulcéré.
Une décision incompréhensible pour l’avocat de Cédric Jubillar
Selon La Dépêche du midi, l’avocat du mari de Delphine Jubillar serait dans la plus grande incompréhension face au verdict du juge d’instruction. « C’est incohérent à ce stade du dossier », a-t-il déclaré auprès de l’AFP. Désormais mis en examen, Cédric Jubillar devra désormais être entendu par un juge des libertés et de la détention, qui doit statuer sur son placement en détention provisoire. Pourtant, le jeune homme et père de deux enfants continue de nier en bloc sa potentielle responsabilité dans la disparition de sa femme.
En effet, comme le précise le Dauphiné Libéré, Cédric Jubillar a tenu tête tout le long de sa garde à vue : « Les auditions se sont terminées vers 3h du matin. Il a maintenu ses déclarations malgré de longs interrogatoires. Et dément toute implication dans la disparition de sa femme« , peut-on lire, de source proche du dossier. Tout aurait pu s’arrêter là si les enquêteurs n’avaient pas mis la main sur un message énigmatique, laissant à penser que le mari de la disparue avait une dent contre elle : « J’ai grillé Delphine ! », aurait-il envoyé à l’un de ses amis dans la matinée du 16 décembre 2020. Le procureur de Toulouse tient une conférence de presse à 16 heures.
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