Après son audition devant les juges d’instruction de Toulouse, ce vendredi 15 octobre, Cédric Jubillar est retourné dans la maison d’arrêt de Seysses. Me Jean-Baptiste Alary, l’un de ses trois avocats, s’est confié sur ses conditions d’isolement dans les colonnes de Femme Actuelle.
Ses gardiens ne le quittent pas des yeux. Depuis le mois de juin, Cédric Jubillar est placé en isolement dans la maison d’arrêt de Seysses en Haute-Garonne. L’homme de 33 ans est mis en examen pour le meurtre aggravé de son épouse, Delphine Jubillar portée disparue depuis le 15 décembre 2020. Après avoir vu sa troisième demande en liberté rejetée et clamé son innocence devant les juges d’instruction ce vendredi 15 octobre, le principal suspect est retourné dans sa cellule. Et dans ce quartier d’isolement, le suspect évolue dans des conditions terribles, selon les dires de son avocat dans les colonnes de Femme Actuelle, ce lundi 18 octobre. « Il est seul enfermé 22 heures par jour dans sa cellule depuis quatre mois. Il ne parle à personne, développe Me Jean-Baptiste Alary. Les seuls contacts qu’il a c’est avec le personnel pénitentiaire et ses avocats. »
Bien qu’il soit autorisé à « aller un peu dans une salle de sport » et « dans une cour de promenade » exiguë, Cédric Jubillar y a très vite fait le tour. « En une heure de temps, il peut courir mais il doit faire 300 tours. Il tourne en rond 300 fois dans cette cour ! Une cour grillagée entre lui et le ciel. Donc au-dessus de lui, il y a toujours des grillages », s’offusque l’avocat du suspect numéro un. Face à ces conditions jugées « indignes » par Me Alary, les avocats de Cédric Jubillar souhaiteraient « exercer un recours devant le tribunal administratif » afin de mettre un terme « à cette pratique absolument intolérable », fait savoir Me Jean-Bapiste Alary à nos confrères de Femme Actuelle.
Un suspect sous haute surveillance
À l’isolement « pour des raisons de sécurité » face à son importante exposition médiatique, spécifiait une source proche du dossier à La Dépêche du Midi, Cédric Jubillar semble donner du fil à retordre à ses gardiens. Las de cette situation, le père de famille insulterait sans tabou ses surveillants. En effet, il semblerait que le mari de Delphine Jubillar ne craigne pas l’autorité. Dans un courrier qu’il a envoyé à l’une de ses amies, étant donné que les visites lui sont interdites, le présumé coupable lui aurait écrit de rage : « Je les emmerde, ces petites fiotes. »
Dès lors, les gardiens de sa cellule d’isolement ne lui font pas de cadeau. « Ses conditions de détention sont terribles. Toutes les heures, on allume la lumière de sa cellule pour vérifier qu’il est encore là, comme s’il pouvait s’évaporer« , avait déjà déclaré Me Jean-Bapiste Alary dans les colonnes de Femme Actuelle en septembre dernier. Considéré comme le suspect numéro dans cette affaire, en dépit des nombreux coups de théâtre, le tribunal préfère le « maintenir en détention » afin d’empêcher « toute pression sur les témoins » et « conserver les preuves » telles qu’elles sont. Les investigations étant au point mort, Cédric Jubillar n’est pas prêt à retrouver sa prison dorée.
Crédits photos : Capture d’écran Facebook
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