Mercredi 25 août 2021, La Dépêche dévoile de nouvelles informations sur l’affaire Delphine Jubillar. L’on découvre ainsi les explications données par son mari aux gendarmes, à propos de la machine à laver qu’il avait lancée le soir de la disparition.

  • Delphine Jubillar

Elle est présentée comme l’un des éléments clés de l’affaire. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar se volatilise mystérieusement. Aux alentours de 4 heures du matin, son époux Cédric Jubillar téléphone à la police pour signaler sa disparition. Mais un détail trouble les enquêteurs : une machine à laver a été lancée quelques minutes avant leur arrivée. Dans le tambour, une couette avec laquelle l’infirmière dormait depuis qu’elle avait entamé la procédure de divorce Cédric Jubillar aurait-il tenté de camoufler des preuves du meurtre dont il est désormais accusé ? C’est ce que pensent les gendarmes en charge du dossier. “Il explique que les chiens ont peut-être sali l’édredon donc ils étaient en train de le laver. À 4h50, ce n’est pas forcément la première chose à laquelle on pense quand votre femme disparaît”, avait indiqué Dominique Alzeari, le procureur de la République de Toulouse, lors de sa conférence de presse du 18 juin 2021 – date à laquelle Cédric Jubillar a été mis en examen pour “meurtre aggravé” puis placé en détention provisoire.

“C’était pour m’occuper”

Pour en avoir le cœur net, les gendarmes ont décidé de faire analyser cette fameuse couette. Mais comme nous l’a révélé Maître Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar, l’objet n’a été envoyé en laboratoire qu’à la fin du mois de juillet, soit huit mois après sa saisie au domicile du couple Jubillar. “C’est scandaleux que ça n’ait pas été fait, surtout s’agissant de ce qui est présenté comme un élément clé de l’accusation. […] Cédric a été particulièrement effondré, dépité, de constater que cette couette n’avait pas encore été analysée. Il est assez serein sur les résultats, il sait très bien qu’on ne trouvera rien sur cette couette”, affirmait ainsi la juriste dans une interview accordée à Femme Actuelle, le 25 août. Le jour-même, La Dépêche dévoilait les explications données par Cédric Jubillar aux enquêteurs, à propos de cette machine à laver.

“Interrogé sur la préparation de cette machine à laver à une heure inhabituelle, alors que sa femme venait de disparaître, Cédric Jubillar indiquait qu’il ne savait pas quoi faire en attendant l’arrivée des gendarmes, indiquent ainsi nos confrères. Le Tarnais de 33 ans, désormais suspecté de féminicide, aurait alors déclaré : “C’était pour m’occuper.” Des justifications qui n’ont, semble-t-il, pas vraiment convaincu les enquêteurs…

Pour rappel, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à l’issue définitive d’un procès.

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