À l’occasion de sa nomination comme artiste de l’année aux Victoires de la musique et sa tournée Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko, Catherine Ringer a accepté de se confier au cours d’un interview accordée aux Inrocks, parue ce lundi 10 février. La chanteuse, connue pour être cash, a donné son avis sur les artistes qui occupent la scène actuelle, et notamment Aya Nakamura.
Les chansons des Rita Mitsouko accompagnent les Français depuis plusieurs décennies. En 2007, le duo est touché par un drame puisque Fred Chinchin meurt des suites d’un cancer fulgurant. Malgré le chagrin, Catherine Ringer décide de continuer les concerts… en solo cette fois. Quarante ans après la création du groupe et treize ans après le décès de son ex-compagnon, Catherine Ringer a publié la réédition complète des Rita Mitsouko. Pour elle, la consécration dure puisqu’elle est également nommée comme artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique, dont la cérémonie sera retransmise ce vendredi 14 février sur France 2. À cette occasion, l’artiste a accordé une interview aux Inrockuptibles, ce lundi 10 février. « C’est agréable de savoir qu’on pense à vous, en même temps ce n’est pas fondamental », a-t-elle confié à nos confrères.
La chanteuse des Rita Mitsouko en a également profité pour évoquer les artistes qui occupent la scène actuelle : « Je me demande surtout pourquoi Aya Nakamura n’y est pas puisque c’est elle qui a tout fait depuis deux ans », a-t-elle affirmé. Si elles ont toutes les deux un répertoire musical très différent, cela n’a pas empêché Catherine Ringer de saluer le travail de l’interprète de Djadja: « Elle a une énergie vitale fantastique. Son travail sur la langue et le rythme est très beau », a-t-elle observé.
Catherine Ringer a également donné son avis sur le fait que seuls des hommes soient nommés dans la catégorie « meilleur album de l’année » aux Victoires de la musique. « C’est peut-être parce qu’ils ont réalisé les meilleurs albums de l’année. On ne va pas faire la parité partout quand même ! », a-t-elle affirmé en préambule. Avant d’ajouter : . « Ce sont des discussions sans fin. Ma première réaction est de dire “Où ça s’arrête ? Pourquoi pas une moitié de jeunes et une autre de vieux aussi ?!” Mais je sais aussi qu’il y a des plafonds de verre à briser. Je n’ai pas de réponse certaine. » C’est dit !
Crédits photos : Denis Guignebourg / Bestimage
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