Catherine Laborde a quitté la présentation du bulletin météo de TF1 en 2017 lorsqu’une terrible maladie neuro dégénérative la frappe. A ses côtés dans l’épreuve, son mari, Thomas Stern, qui aujourd’hui encore tient dans la tempête, et fait face avec elle, comme elle en a témoigné dans Sept à Huit…

Le 8 octobre prochain sortira dans toutes les bonnes librairies le dialogue rédigé à quatre mains par Catherine Laborde et son époux le publicitaire Thomas Stern Amour Malade: quand aimer devient soigner. Le livre est le bouleversant témoignage du couple confronté à la maladie neuro dégénérative de Catherine, la maladie à corps de Lewy. Une maladie qui ne lui a laissé d’autre choix que d’abandonner, en 2017, la présentation de la météo de TF1 dont elle était la vibrante incarnation.

Aimer et aider

C’est en marge de cet évènement très attendu que l’ancienne reine du bulletin météo a accepté de répondre aux questions d’Audrey Crespo-Mara dans l’émission Sept à Huit. Parfois hésitante mais toujours bouleversante la soeur de Françoise Laborde a répondu avec douceur aux questions de la journaliste et évoqué le quotidien bouleversé de son couple. Si son mari et elle ont traversé de tumultueuses années qu’elle avait raconté sans fard dans La douce joie d’être trompée la vie a pris aujourd’hui une tournure bien différente. Il est celui qui, il y a 6 ans a repéré les premiers signes de la maladie et celui sur lequel elle s’appuie alors que la maladie progresse et qu’elle se sent parfois « à côté du monde des vivants ». De Thomas Stern Catherine Laborde dit qu’il l’aide comme quand elle n’était pas malade «  C’est à dire en amoureux, en amant mais bon ce n’est pas toujours facile. » « Comment il peut m’aimer le mieux ? » se demande-t-elle «  En m’aimant plutôt qu’en m’aidant mais c’est compliqué » avoue-t-elle. «  Ce qui le désarçonne c’est qu’il me considère comme une malade, rien que ça, je le regrette, j’aimerais l’entraîner encore pour faire des balades, mais… il y a un temps qui est terminé et avant de vivre cette maladie je ne le savais pas… » Catherine Laborde estime que la maladie ne leur a pas ôté le désir mais reconnaît « mais il y a ce danger qu’il souligne que l’aidé prend la place de l’aimé ». Catherine Laborde avoue « La solitude elle est pour lui » mais elle confesse que dans ses bras elle tremble moins « ça me rassure ».

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