Locataire du palais de l’Élysée lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni rêvait de s’en évader pour quelques heures. Pour y parvenir, l’ancienne Première dame avait trouvé un stratagème bien particulier, comme le révèle nos confrères de Soir Mag.
Mannequin, chanteuse mais aussi ancienne Première dame. En épousant Nicolas Sarkozy, le 2 février 2008, Carla Bruni prenait officiellement ses quartiers dans le palais de l’Élysée. Bien que prestigieux, ce domicile présidentiel est très vite devenu une prison dorée pour l’interprète du titre Quelqu’un m’a dit. Privée de certaines libertés, l’épouse de l’ancien chef de l’État avait trouvé un subterfuge pour s’évader du 55 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, comme le révèlent nos confrères de Soir Mag. « Carla Bruni-Sarkozy, du temps où elle y logeait, avait développé un stratagème pour fier en douce, sans passer par la Cour d’honneur« . Pour retrouver l’ivresse des rues parisiennes, l’ancien top model passait par « deux sorties annexes, rue du Cirque et avenue de Marigny, par les parkings ». Afin de passer incognito, la maman de la petite Giulia avait trouvé la tenue parfaite. « Carla Bruni enfilait une casquette, des lunettes noires, un jogging ainsi qu’un manteau », dévoilent Ava Djamshidi et Nathalie Schuck dans leur livre Madame la Présidente. Grâce à cet étonnant accoutrement, l’ancienne First lady pouvait ainsi profiter de quelques instants de répit « au magasin Virgin des Champs-Élysées, au cinéma et même dans le métro », précisent-elles.
PHOTOS – Carla Bruni et Nicolas Sarkozy lors du diner Etam pour les femmes culottées
Plus à l’aise pour défiler sur les podiums des grands couturiers qu’à endosser le rôle de Première dame, Carla Bruni a néanmoins fait de son mieux pour se « fondre dans le décor », comme elle le confiait dans le documentaire Neuf femmes aux marches du Palais diffusé sur France 5. « Je ne voulais pas du tout faire mon originale parce que j’étais déjà tellement originale ». Dès lors, l’épouse de Nicolas Sarkozy a pris pour exemples « Bernadette Chirac, madame Pompidou et Anne-Aymone Giscard d’Estaing » pour réussir au mieux son nouveau rôle. Si elle a su s’habituer à cette situation, Carla Bruni a vécu la fin du quinquennat de son mari comme une délivrance. « J’étais épuisée et déprimée par cette vie », a-t-elle avoué.
Carla Sarkozy ses confidences sur ses années de Première dame
Pour Carla Bruni, le rôle de Première dame pesait lourd sur ses épaules. Invitée sur le plateau de Quotidien, le lundi 21 septembre 2020, la chanteuse s’est livrée à cœur ouvert sur son parcours à l’Élysée. « J’avais peur tout le temps. J’avais peur pour mon mari. J’avais peur que quelqu’un raconte quelque chose, j’avais peur pour moi. C’est une position tellement haute. Moi je n’étais qu’à côté de lui, mais je sentais qu’il était la cible, j’avais peur qu’on le tue ou qu’il se passe quelque chose de très grave« .
Bien que cette parenthèse fût éprouvante, Carla Bruni ne regrette absolument rien. « Les gens vous tiennent responsables de choses supérieures à ce que vous pouvez faire. Ils pensent que vous pouvez tout faire », a-t-elle expliqué avant d’ajouter : « C’était un honneur incroyable mais une responsabilité que je ne regrette pas ».
Crédits photos : Tiziano Da Silva / Bestimage
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