Fin mai, Camélia Jordana avait déclenché une énorme polémique en s’exprimant sur la police dans On n’est pas couché sur France 2. Dans le JDD, ce dimanche 24 janvier, elle clarifie ses propos et précise qu’elle n’est pas « antificlics ».
A propos de
Camelia Jordana
« Des hommes et des femmes se font massacrer quotidiennement en France pour nulle autre raison que leur couleur de peau. » Camélia Jordana n’avait pas mâché ses mots dans On n’est pas couché sur France 2 le 23 mai dernier. Ses propos avaient été très critiqués, notamment par le ministre de l’Intérieur de l’époque Christophe Castaner qui avait « condamné » ses déclarations sur Twitter. Alors qu’elle fait actuellement la promotion de son album aux accents féministes Facile x Fragile, la chanteuse engagée de 28 ans est revenue sur ses propos controversés sur la police. « Se faire massacrer appartient au langage commun », se justifie-t-elle ce dimanche 24 janvier dans les colonnes du JDD, sous-entendant que l’ampleur prise par cette polémique était, selon elle, infondée.
« On peut se faire massacrer par son boss, sur un terrain de foot et par des flics, ce qui veut dire ‘contrôler’, ‘harceler’, ‘agresser’ », précise Camélia Jordana, avant d’ajouter que « l’actualité ne manque pas d’exemples ». « C’est factuel. Je ne suis pas en train de dire que je suis antiflics. Beaucoup de jeunes hommes et femmes décident d’entrer dans les rangs de la police pour servir leur pays et je leur en suis hyper reconnaissante », déclare dans l’hebdomadaire la chanteuse qui se dit « pour la police républicaine et contre la police dévoyée ». L’artiste française revendiquant ses origines algériennes, qui a récemment fait polémique pour une phrase sur les « hommes blancs », explique que « c’est justement parce qu’[elle] aime [son] pays qu’[elle] a envie de le voir évoluer dans le bon sens en matière d’égalité des droits ».
« Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic et j’en fais partie » @Camelia_Jordana #ONPC pic.twitter.com/RrA91Y6Km8
Elle évoque toujours « des contrôles au faciès »
Camélia Jordana compte bien continuer à dénoncer les « zones d’ombres », même si elle a récemment confié dans une interview accordée à Paris Match que « c’est très compliqué d’être une artiste engagée en France aujourd’hui ». « Je parle de discrimination à l’emploi, au logement, de contrôles au faciès pour les enfants de la République issus de l’immigration », résume dans le JDD celle qui assurait sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier en mai dernier, ne pas se sentir « en sécurité face à un flic » quand elle a les cheveux frisés.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
Source: Lire L’Article Complet