Alors qu’il assure la promotion son dernier album de reprises Les Jours Heureux, Julien Clerc s’est exprimé dans les pages de La Provence. Le chanteur y déplore la rémunération insuffisante des auteurs et interprètes/
Même s’il a souvent fait appel à des auteurs comme Jean-Loup Dabadie, Étienne Roda-Gil ou encore Serge Gainsbourg, Julien Clerc est l’un des compositeurs et interprètes les plus accomplis et brillants de la chanson française. Mais l’interprète de Ma préférence se fait justement du souci pour sa profession. En effet, le papa de Vanille craint pour son métier, touché par la révolution enclenchée par le streaming.
Actuellement en tournée pour promouvoir son dernier album de reprises Les Jours Heureux, Julien Clerc s’est exprimé à ce sujet dans les pages de La Provence. « Je n’écoute pas vraiment la radio. J’écoute comme tout le monde sur les plateformes. Je participe malheureusement au fait que ça va devenir de plus en plus difficile de vivre de notre métier. À part les gens du rap, avec les mômes qui cliquent ! Quand on regarde nos droits d’auteur, en comparaison de ce qu’on percevait avant, c’est ridicule« , déplore-t-il. Avant d’ajouter : « Il faut toujours considérer le changement et s’y adapter, parce qu’il y a toujours un côté créatif là-dedans. Moi, je continue de faire ce que j’ai toujours fait« .
« Les jeunes chanteurs comme moi étaient mélangés avec les anciens. J’ai eu cette chance parce que j’ai pu installer des tubes« , a-t-il raconté avant d’expliquer la clé de ses nombreux succès : « Les tubes par définition étaient conditionnés par le matraquage en radio. » « Ça m’a permis d’avoir un répertoire que, même des gens qui ne m’aiment par particulièrement, connaissent », a-t-il conclu.
T.C
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