Alors qu’elle vient de fêter ses 70 ans, la première dame ne peut plus reculer…

Une ou deux côtes cassées, au scanner cérébral, il y a un hématome dont on espère qu’il restera bénin… » Le diagnostic a été terrible, plongeant Brigitte Macron dans une profonde tristesse. C’est un moment difficile pour elle… Elle a célébré ses 70 ans le 13 avril dernier. Jusque-là, elle semblait bien, heureuse. On l’avait vue lors du couronnement de Charles III, en Angleterre, très élégante, faisant honneur à son pays, ravie d’être là. Ce temps-là est déjà lointain. Aujourd’hui, rien ne va plus et beaucoup s’inquiètent pour elle. Elle vient d’affronter un nouveau coup dur, qui est venu s’ajouter à tous ceux vécus… Il y avait déjà l’impopularité de son époux, en pleine tempête avec la réforme des retraites, la baisse du pouvoir d’achat et l’augmentation de l’essence.

Il n’y a pas d’autre alternative

Il y avait ces réflexions déplacées, comme celles insultantes lâchées par le ministre de l’Économie brésilien, la qualifiant de « moche ». Elle a reçu tant de coups depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, mais sans nul doute, ce qu’elle doit vivre aujourd’hui les dépasse tous. La semaine dernière, la première dame a subi un choc que nul n’aurait pu prévoir ni même imaginer. Son petit-neveu Jean-Baptiste Trogneux a été victime d’un déchaînement de violence sans précédent dans l’histoire de la Ve République.

Âgé de 30 ans, directeur de la chocolaterie portant son nom, il a été pris à partie alors qu’il marchait dans une rue d’Amiens. Son père, Jean-Alexandre, a raconté la scène sur BFM TV : « Mon fils rentrait vers 22 heures. Il ouvre la porte et à ce moment-là une dizaine d’individus qui le reconnaissent commencent à l’insulter et se jettent sur lui et le rouent de coups ! C’est des coups de poings dans la figure à plusieurs reprises. Ils l’ont jeté au sol et l’ont tabassé avec des coups de pieds dans la tête, dans la tempe, dans les doigts et dans les bras. » Pendant toute la durée de l’agression, des injures ont été proférées contre « le président, son épouse et [sa] famille ». Pour l’heure, on espère que l’hématome détecté au scanner cérébral n’aura pas des conséquences dramatiques. Le jeune homme, qui a, en plus de ses côtes cassées, trois doigts foulés, n’a dû son salut qu’à l’intervention de trois voisins.

La décision lui appartient

Son père a déclaré dans Le Figaro à propos de son fils : « Il est dans un triste état. Surtout psychologiquement. » L’incident a eu lieu le lundi 15 mai, alors que le chef de l’État était l’invité du journal de 20 heures sur TF1. En apprenant ce qu’il s’était passé, Brigitte Macron a dit son indignation et dénoncé « la lâcheté, la bêtise et la violence » des agresseurs. Trois personnes sont en détention, le procès aura lieu le 5 juin. Cet acte inadmissible renforce cependant sa conviction. La première dame sait qu’elle n’a plus le choix : pour apaiser les tensions, elle ne peut plus reculer et doit se lancer dans une opération séduction. Elle seule peut tenter de réconcilier les Français avec leurs hommes politiques. Les sondages la créditent de 55 % d’opinion favorable, bien plus que son époux ! Cette cote de popularité a même été soulignée par un macroniste sur RMC : « Il faut qu’on la voie plus, elle dégage quelque chose de plus humain que lui. Elle peut même l’aider à renouer le lien avec les Français. »

Même son de cloche chez certains membres de l’exécutif. L’un d’eux cité par nos confrères de Gala explique qu’elle est plus à l’écoute que le président : « J’ai des échanges réguliers avec elle, elle suit même quasiment l’ensemble de mes dossiers. » En ce sens, Brigitte Macron se dresse aujourd’hui comme la seule femme qui pourrait permettre à son mari de renouer avec ceux qui lui vouent désormais une haine si féroce qu’outre les nombreuses casserolades, elle en a conduit une poignée à commettre l’inacceptable.

JEAN MARC

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