Après l’agression de son petit-neveu à Amiens il y a quelques mois, la “première dame” vit un traumatisme effroyable…
On le sait, et elle n’a désormais plus à le prouver : l’épouse du chef de l’État est une femme débordant d’empathie, de bienveillance et de générosité envers ses semblables… Des qualités morales appréciées des Français ! Mais aujourd’hui, la sensible Brigitte Macron a le cœur gros, et c’est un cri de douleur qu’elle vient de pousser alors qu’un membre de sa « famille » a été sauvagement assassiné ! Cet événement tragique a de quoi assombrir un peu plus cette période extrêmement difficile pour l’épouse du président de la République qui a déjà enduré, cette année à Amiens, l’agression de son petit-neveu, Jean-Baptiste Trogneux, par des manifestants contre la réforme des retraites. Une violente attaque que cette grand-mère de sept petits-enfants avait alors vigoureusement condamnée et dont elle s’était considérablement émue.
“Héros du quotidien”
Mais ce 16 octobre, l’ancienne professeure de lettres a littéralement craqué alors qu’elle lançait ce matin-là la 20e édition de la semaine ELA, association européenne de lutte contre les leucodystrophies (un ensemble de maladies génétiques affectant la « substance blanche » du cerveau), à l’école Lemercier, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Des sanglots dans la voix, elle a évoqué le meurtre, le 13 octobre dans le collège et lycée Gambetta d’Arras (Pas-de-Calais), du professeur de français Dominique Bernard qui a succombé sous les coups de poignard de Mohammed Mogouchkov, un homme de 19 ans, d’origine tchétchène, ancien élève de l’établissement. Le fait que cet enseignant soit, comme elle, professeur de français, a touché Brigitte Macron au plus profond de son cœur. Pour cette ex-enseignante qui partageait les mêmes valeurs que ce pédagogue passionné, c’est comme si le suspect s’en était pris à l’un de ses proches, à un frère…
« C’était un professeur de lettres unanimement respecté, donc on pense à lui. Je sais ce que c’est que d’appartenir à une communauté éducative. Je sais combien ils souffrent. Je veux leur dire combien on est avec eux. Les parents aussi se manifestent. Nous sommes une communauté : les profs, les élèves, les personnels », a déclaré Brigitte Macron avant d’ajouter très émue : « Notre profession a un sens énorme en ce moment. Nous avons la responsabilité des élèves, c’est à l’école que tout se structure et que tout arrive. »
Sous le choc
Enfin, cette mère de trois enfants a tenu à rappeler : « Croyez-moi, en ce moment, c’est difficile pour tout le monde, mais c’est particulièrement difficile pour eux, de trouver un sens. Et tout ce que nous leur devons, c’est de construire la paix. Et je pense que chacun à notre niveau, nous pouvons construire cette paix, parce que nous leur devons. »
Depuis le vendredi 13 octobre, jour funeste où ce « héros du quotidien » a été tué au couteau en cherchant à protéger ses élèves, la France est sous le choc, et nombre de politiques ont exprimé leur tristesse et leur solidarité envers ceux qui, chaque jour, entrent courageusement dans les salles de classe pour instruire nos enfants.
Mais, pour la femme d’Emmanuel Macron, des actions sont indispensables pour lutter contre l’obscurantisme qui gangrène l’école : « Pour la suite, il va y avoir de plus en plus de formations à la tolérance, à la bienveillance », a-t-elle indiqué avant de s’interroger : « Comment faire avec nos enfants pour les rassurer, pour leur dire le monde sans les angoisser et construire leur avenir ? » Afin de rendre hommage à Dominique Bernard, une minute de silence a été observée dans tous les lycées et les collèges de notre pays ce lundi 16 octobre à 14 heures. Un moment d’intense émotion auquel cette femme de cœur n’a pas manqué de se joindre…
Clara MARGAUX
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