Alors que la grève bat son plein depuis bientôt un mois au plus grand dam d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, un aperçu de ce que pourrait bien penser la première dame de cette révolte populaire.

Cette fin d’année n’est pas à la fête pour le couple présidentiel. Emmanuel Macron et son gouvernement tentent de réformer les retraites malgré la révolte populaire qui gronde depuis le 5 décembre, début d’une longue grève interprofessionnelle. Ils ont tout de même pris une pause au fort de Brégançon, où ils ont fêté Noël, et à La Lanterne, où ils ont passé le réveillon de la Saint-Sylvestre à deux.

Dès le lendemain, retour à la réalité puisque le mouvement social bat toujours son plein et ne semble pas près de s’arrêter. Emmanuel Macron a tenté de calmer le jeu en renonçant à se retraite présidentielle, comme pour montrer que lui aussi est prêt à faire des sacrifices, mais sans grand succès. Quant à Brigitte Macron, elle se fait discrète sur le sujet. Si l’on ne connait pas officiellement son avis sur la question, on peut le deviner en se penchant sur sa relation au travail.

La première dame a grandi dans un milieu bourgeois penchant à droite du spectre politique et a épousé un banquier, André-Louis Auzière, à l’âge de 21 ans. Elle aurait pu vivre une confortable vie de femme au foyer, mais a préféré travailler : « Je ne me serais pas vue ne pas le faire« , a-t-elle déclaré aux journalistes Ava Djamshidi et Nathalie Schuck, dans leur livre Madame la présidente.

Dans l’ouvrage publié en février 2019 aux éditions Plon, on apprend qu’une fois enseignante, elle s’est rendue compte d’une dure réalité : « Si les profs étaient mieux payés, on pourrait vraiment dire que c’est le plus beau métier du monde. » Sensible au sort du corps professoral, son métier lui a permis de garder un lien avec la réalité des Français. Reste à savoir si la première dame, déjà à la retraite, est aussi compatissante avec les autres corps de métier.

Crédits photos : Gwendoline Le Goff / Panoramic / Bestimage

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