Atteint d’un cancer depuis plusieurs mois, Bernard Tapie a donné de ses nouvelles dans les colonnes du Parisien. Et elles ne sont pas rassurantes…
Comme toujours, Bernard Tapie reste combatif. Battant, l’homme d’affaires atteint d’un cancer ne compte pas se laisser démoraliser par la maladie. Pourtant, les nouvelles sont loin d’être bonnes. Dans les colonnes du Parisien, vendredi 6 décembre, il a expliqué être dans une "étape très mauvaise". Malgré tout, l’ancien président de l’Olympique de Marseille garde "confiance dans (s)es médecins" dont il loue l’abnégation : "Ils font, tous les malades doivent le savoir, un travail formidable". Toujours dans la même philosophie depuis l’annonce de sa maladie, Bernard Tapie ne veut pas baisser les bras. "Pour l’instant, ils n’ont pas trouvé la solution, mais je garde espoir", assure-t-il dans les colonnes de nos confrères.
Il y a quelques jours dans Sept à huit, il faisait déjà part de son état de santé des plus inquiétants. Bernard Tapie expliquait alors que les résultats de ses derniers examens médicaux n’étaient "pas très bons" : "Mais c’est logique, ça se poursuit. On a des bonnes nouvelles, des moins bonnes nouvelles. Bon, là, ce sont des moins bonnes nouvelles". Philosophe sur son cancer, l’homme d’affaires garder le sourire malgré tout. "Mais les prochains (examens) seront bons, lançait-il, rempli d’espoir. Pour moi, je ne suis pas dans une phase terminale." Sur TF1 pourtant, il révélait que sa maladie progressait : "Bon, j’ai eu la peau, l’œsophage, l’estomac, les cordes vocales… maintenant ce sont les poumons. C’est une évolution".
Bernard Tapie n’est pas effrayé par la mort
S’il est aussi optimiste face à la maladie, c’est parce qu’il a confiance dans la médecine d’aujourd’hui. "Mais il y a une chose qu’il faut dire aussi aux cancéreux. La science va tellement vite, que la perspective de guérison d’un cancer aujourd’hui peut changer en 15 jours", confiait-il dans Sept à Huit. Et de continuer : "Je dois prendre en considération qu’il y a 450.000 personnes de notre pays qui souffrent d’un cancer, avec deux ou trois personnes qui en subissent les conséquences. Ça fait quand même beaucoup de monde. (…). Ensuite, je suis très croyant. Et, bon je ne dis pas que ça aide, mais les perspectives de partir ne sont pas les mêmes. Je n’ai pas trop fait de misères dans la vie, j’espère en être récompensé".
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