Depuis la mort de Jacques Chirac le 26 septembre dernier, Bernadette Chirac doit avancer seule. Selon Erwan L’Éléouet, auteur de Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête (Éd. Fayard), l’ex Première dame a longtemps appréhendé le jour où elle vivrait sans son mari.
Le 26 septembre 2019, Bernadette Chirac a perdu l’homme de sa vie. Jacques Chirac était son mari depuis plus de soixante ans. Depuis sa mort à l’âge de 86 ans, l’ancienne Première dame – bien qu’elle soit entourée de ses proches – doit tenter d’avancer seule. Et la disparition de son époux laisse de toute évidence un grand vide. Car au fond, Bernadette Chirac était une « femme dépendante », comme le rappelait Erwan L’Éléouet, auteur de Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête (aux éditions Fayard) en septembre dernier sur RTL : « Elle dit que c’est une femme dépendante. J’ai retrouvé une phrase étonnante dans le livre « Conversations » de Patrick de Carolis. Il l’interroge sur la mort, elle dit ceci : ‘la mort est un sujet qu’on évite d’aborder (avec son mari, ndlr). Une chose est sûre, j’espère que je partirai la première sinon je ne sais pas comment je survivrai », confiait l’ancienne Première dame au journaliste et écrivain.
Malgré les infidélités à répétition de son époux, Bernadette est toujours restée auprès de Jacques Chirac. Dans Conversations, le livre de Patrick de Carolis paru en 2001, la mère de Claude déclarait : « J’admire beaucoup les femmes qui sont capables d’assumer, parce que je suis finalement très dépendante », reconnaissait-elle. Et de conclure : « Vous savez, c’est un homme qui occupe le terrain ». Pour Erwan L’Éléouet, qui a consacré un ouvrage à la femme de Jacques Chirac, il y avait bel et bien « un rapport de dépendance » entre les époux Chirac.
« C’est un couple qui a mené la bataille ensemble, la conquête ensemble. C’est un couple d’ambitieux. Elle a nourri l’ambition de son mari, elle l’a servi, elle l’a aidé à accomplir son destin », expliquait l’auteur de Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête au micro de RTL, en septembre dernier. « Ça a démarré dès les années 50, dès Sciences Po. À l’ENA, elle apprend à taper à la machine pour taper ses dossiers », rappelle Erwan L’Éléouet. Si Bernadette Chirac ne se cachait pas d’être une femme « dépendante », il semblerait que l’ancien président de la République l’était tout autant vis-à-vis d’elle…
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