Depuis 2015, Jacques Chirac et son épouse Bernadette vivaient dans un hôtel particulier prêté par leur ami François Pinault, et où l’ancien président de la République s’est éteint le 26 septembre dernier à l’âge de 86 ans. Un lieu chargé d’émotion, où l’ex-Première dame vit toujours.
La dernière demeure de Jacques Chirac. Le 26 septembre dernier, l’ancien président de la République s’est éteint à l’âge de 86 ans rue de Tournon dans le VIe arrondissement de Paris, dans un hôtel particulier prêté par leur ami François Pinault. Cette demeure, le couple Chirac s’y est installé en 2015, après un séjour de l’ancien chef de l’Etat à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, après une opération du rein. Incapable de retourner vivre dans l’appartement quai Voltaire où il vivait depuis la fin de ses deux mandats présidentiels en 2007, et qui avait été acheté pour lui et son épouse par l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, il ne tardera pas à y être rejoint par Bernadette Chirac, qui y vit toujours aujourd’hui.
Loin d’être seule, l’ex-Première dame y est entourée de sa « seconde famille », à savoir, « le personnel de maison » qui se tenait derrière elle lors des obsèques de Jacques Chirac. Un temps installée dans une chambre au premier étage de cet hôtel particulier, où elle accédait par un ascenseur intérieur, c’est désormais au rez-de-chaussée qu’elle vit principalement, aidée d’un fauteuil roulant dans ses déplacements, rapportait Le Monde. Un lieu par ailleurs chargé en émotion pour Bernadette Chirac, puisque c’est ici même qu’elle a célébré avec plusieurs amis, la victoire de son mari à la présidentielle de 1995, lorsque François Pinault y vivait encore avec son épouse Maryvonne. Un hôtel particulier où les visites sont désormais de plus en plus restreintes et « se comptent sur les doigts d’une main », mais où sa fille Claude, vient lui rendre visite régulièrement, si ce n’est, quotidiennement.
Dans les dernières années de la vie de son père déjà, Claude Chirac a voué la sienne à s’occuper de ses parents, allant jusqu’à quitter son travail. « Elle va jusqu’à dîner avec ses parents le soir, expliquait Pierre Mazeaud dans Le roman des Chirac. Elle fait preuve d’une abnégation totale. »La fille de Jacques et Bernadette est devenue une« sainte », selon Franz-Olivier Giesbert, qui n’a plus jamais quitté ses parents : « Elle se sacrifie pour son père, et même pour sa mère », tandis que la santé de cette dernière décline également, l’empêchant de se rendre en Corrèze pour un dernier hommage à son mari, dont elle a cependant suivi la retransmission à la télévision.
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