Dans une interview accordée à “France TV Slash” le 19 juillet 2023, Elise Lucet se livre à de rares confidences sur son adolescence plutôt rebelle, marquée par la drogue. La célèbre journaliste de France Télévisions avoue en effet avoir fait face à la cocaïne…
A 60 ans, Elise Lucet fait aujourd’hui partie des journalistes les plus réputées et les plus respectées du PAF. Connue pour sa pugnacité et son travail d’investigation rigoureux, celle qui est née à Rouen en 1963 est aux commandes de deux émissions d’enquêtes diffusées sur France Télévisions à savoir Envoyé Spécial depuis 2016 et de Complément d’Enquête depuis 2012.
Maman d’une fille prénommée Rose, née en février 2007, Elise Lucet demeure plutôt discrète sur sa vie privée. Or, dans un entretien accordé à France TV Slash le 19 juillet dernier, la journaliste s’est confiée sur son adolescence passée en Normandie. « J’étais intérieurement en révolte, je n’aimais pas le monde des adultes, et je n’aimais surtout pas la manière dont ils essayaient de me faire rentrer dans un cadre. Il y a une phrase que j’ai détestée très jeune, c’est : ‘C’est comme ça et pas autrement.’ Comment on peut dire ça à un enfant ?« s’est-elle souvenue.
Contre toute attente, la célèbre enquêtrice a également évoqué ses premiers émois “bizarres” : « Mon premier vrai amoureux, c’était au lycée, il changeait de couleur de cheveux presque tous les jours. C’était pas mal, c’était un atout de séduction énorme. Il a eu des cheveux bleus, des cheveux blancs, des cheveux gris. Il avait les cheveux noirs en vrai, et je pense qu’on s’est reconnus sur ce côté bizarre, pas dans la norme ».
« Beaucoup de coke »
Cette interview fut également l’occasion pour Elise Lucet d’évoquer les ravages de la drogue sur sa propre génération : « Il y avait beaucoup de coke, des amphétamines et de la colle. Et ça a été une horreur pendant cinq-six ans car ça pétait les neurones. J’avais un pote brillantissime qui, au fil des années […] l’était beaucoup moins« , a-t-elle confié.
Déjà très responsable à l’époque, la mère de famille se voulait très protectrice envers ses amis. « C’était une génération assez suicidaire. Des amis sont morts. J’étais là aussi en révolte car à cette époque la came était la norme. Et donc moi j’étais hors-norme car je passais mon temps à dire à mes potes : ‘ne touchez pas à cette me*de !’ ».
ES
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