Artiste engagée, Audrey Fleurot n’hésite pas à utiliser sa notoriété pour défendre des causes qui lui sont chères. En 2018, l’actrice a signé une tribune axée sur le harcèlement sexuel parue dans le journal "Libération". Un sujet qu’elle a évoqué sur le plateau de "C à vous"… Confidences choc !

Ce lundi 3 octobre 2022, les téléspectateurs de TF1 pourront retrouver Audrey Fleurot dans le 5ᵉ épisode de la série historiques : Les combattantes. Au fil des années, la star est devenue incontournable dans le 7ᵉ art français. Dès son plus jeune âge, l’actrice savait qu’elle voulait travailler dans ce milieu.

« J’ai senti qu’il allait falloir être drôle si je voulais m’en sortir dans la vie. Mais dès 8 ans, je savais ce que je voulais faire. C’était une évidence et si j’ai eu une grande chance dans ma vie, c’est d’avoir su très tôt ce que je voulais faire », a révélé Audrey Fleurot dans les colonnes de Marie Claire.« Donc j’ai mis tout en place pour réussir, parce que c’est un métier qui est très dur. Quand on voit de l’extérieur on ne voit que le glamour, les paillettes, mais c’est un métier très dur, très violent, surtout envers les femmes ».

« On s’est pris des mains aux fesses… »

Pour faire bouger les choses, la comédienne agit à son échelle. Il y a quatre ans, la principale intéressée et d’autres personnalités publiques ont signé une tribune dans le journal Libération qui mettait à l’honneur le sexisme ordinaire et la libération de la parole des femmes. L’occasion pour elles de sensibiliser l’opinion publique sur les violences sexuelles. Sur le plateau de C à vous, Audrey Fleurot a d’ailleurs fait de glaçantes confessions sur le harcèlement sexuel dont elle a plusieurs fois été victime.

« Je suis très contente que le débat soit sur la place publique, qu’on en parle ouvertement. Après, je crois qu’il faut quand même juste réaliser que quand on est une femme, on est agressée quotidiennement, que ce soit verbalement ou physiquement », a analysé la maman de Lou Glissant. « Mais depuis toujours. C’est-à-dire que moi, mon premier contact avec un sexe masculin, ce sont les exhibitionnistes des Buttes Chaumont… ».

Un temps, sortir est même devenu un véritable enfer ! « Moi je prenais la ligne 7 bis, j’ai vu un nombre d’exhibitionnistes… Ils ont disparu parce qu’en fait internet est arrivé, mais moi j’ai grandi avant internet, et il y avait des exhibitionnistes dans le métro, on s’est pris des mains aux fesses », a avoué Audrey Fleurot et de conclure non sans amertume : « Après j’ai grandi en attachant mes cheveux et en mettant une capuche parce que les cheveux attirent l’embrouille ».

N.B

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