Dans la matinée du jeudi 8 juin, un SDF de 31 ans a agressé six personnes (dont quatre enfants) dans un parc d’Annecy. Un homme qui, d’après les confidences faites par un autre SDF à RTL, jeudi 8 juin, aurait certains problèmes psychologiques.

Une scène d’une violence rare. Aux alentours de 9 h 30 du matin, jeudi 8 juin, un homme de 31 ans s’en est pris à six personnes dans un parc d’Annecy. Six victimes, dont quatre enfants, qui ont été les cibles d’une attaque au couteau et qui sont actuellement en urgence absolue. Rapidement interpellé par les gendarmes, l’homme a depuis été placé en garde à vue. Auprès de RTL, ce vendredi 9 juin, Bastien – un SDF, âgé de 49 ans originaire d’Annecy – s’est épanché sur cette affaire. Notamment sur le profil psychologique du principal suspect. Une personne qu’il connaît très bien.

« Il était SDF, il dormait là où on squatte souvent, derrière Monoprix. Il dormait là, sous un porche de magasin et c’est tout« , s’est d’abord souvenu Bastien. D’après ses dires, l’assaillant était non seulement une personne très seule mais elle adoptait souvent des comportements étranges. « Après, il était fou, il parlait tout seul. Il était tout le temps tout seul, il gueulait, il chantait. Des fois, il était tout calme, des fois, il était tout timide, des fois tout énervé, souvent plus énervé que timide, a-t-il ensuite précisé. Il y a des jours, il passait, il avait la tête baissée et des jours il agressait tout le monde à la parole, il était complètement barjot, bien dérangé. C’est des problèmes dans sa tête qu’il a. » Des comportements qui peuvent laisser entendre que l’assaillant pourrait avoir quelques « problèmes » psychologiques.

Attaque d’Annecy : que sait-on sur l’assaillant ?

Répondant au nom d’Abdalmasih H, l’agresseur d’Annecy est un homme de 31 ans, originaire de Syrie. Selon les informations relayées par France Info, ce dernier posséderait le statut de réfugié en Suède depuis dix ans et n’a, jusqu’à présent, jamais eu de problème avec la justice. « Il n’est connu d’aucun service de renseignement et on n’a pas identifié d’antécédents psychiatriques« , a notamment fait savoir la Première ministre à son sujet. Enfin, d’après les premières analyses faites sur le suspect par les experts, tout porte à croire que l’individu n’était pas sous l’emprise de stupéfiants ou d’alcool lors des faits.

Crédits photos : Sandrine Thesillat / Panoramic / Bestimage

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