Désormais roi, Charles III a accordé une petite faveur à son frère, le prince Andrew. Empêtré dans l’affaire Epstein et retiré de la vie publique, le duc d’York va néanmoins conserver un rôle clé.

Elizabeth II n’est plus, vive Charles III. Alors que la souveraine s’est éteinte dans sa résidence d’été de Balmoral le 8 septembre dernier, à l’âge de 96 ans, c’est son fils Charles III qui monte sur le trône d’Angleterre. Et le nouveau roi, dont le style diffère avec sa mère, a fait un geste envers le prince Andrew, qu’il ne porte pourtant pas franchement dans son coeur : il accepte que ce dernier garde son rôle de conseiller d’Etat. « Le duc d’York était conseiller d’État pendant le règne de la Reine, et il a été informé qu’il pouvait continuer à le faire pour le roi Charles III » rapporte The Sun.

Mais en quoi consiste exactement ce rôle ? Cela signifie que le prince Andrew peut remplacer le roi et exercer temporairement ses fonctions s’il en est incapable « pour cause de maladie ou d’absence à l’étranger ». Pendant le règne d’Elizabeth II, Charles, William, Harry ainsi qu’Andrew ont tous occupé cette fonction. Mais empêtré dans l’affaire Epstein depuis des mois, le rôle du duc d’York semblait compromis. Ce dernier peut donc se réjouir, Charles en a décidé ainsi, il conservera bien son rôle. La fille aînée du prince Andrew et de Sarah Ferguson, Béatrice, a elle aussi droit à ce poste honorifique. A noter que la reine consort Camilla pourra également agir en l’absence du roi.

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Charles III et Andrew : deux frères distants

Entre le prince Charles et son frère Andrew, les relations ont toujours été houleuses. Celui qui a beaucoup manqué d’attention et d’amour pendant son enfance, a toujours eu du mal à accepter la tendresse que sa mère avait montré envers ses deux derniers fils, Andrew et Edward. Le duc d’York, ce fils tant aimé, qui avait servi pendant la guerre des Malouines, et sauvé des flammes le château de Windsor, résidence tant aimée de la monarque. Son chouchou. Son fils préféré. La reine Elizabeth II lui avait tout passé, acceptant même de fermer les yeux sur cet accord de 14 millions d’euros conclu avec Virginia Giuffre, la principale accusatrice du prince Andrew. En coulisses, celui qui n’était encore que le prince Charles avait fulminé. La monarchie allait en prendre un coup et son règne serait impacté. Alors gare aux nouveaux scandales ! Désormais roi, si Charles III semble prêt à faire quelques concessions, il ne devrait pas se montrer aussi indulgent que sa défunte mère.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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