Correspondante de TF1 et LCI à Washington, Amandine Atalaya a été débauchée par BFM TV pour couvrir la présidentielle 2022. Alors que les législatives approche, la journaliste est joker d’Apolline de Malherbe pour l’interview politique matinale également diffusée sur RMC. Son ton ne fait pas l’unanimité.

Un an après son arrivée comme éditorialiste politique sur BFM TV, Amandine Atalaya est devenue joker d’Apolline de Malherbe pour l‘interview politique matinale également diffusée sur RMC. Après la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, c’était au tour de l’Insoumis Alexis Corbière de faire face à la pugnacité de la journaliste ce mercredi 25 mai. « Tout ce que vous dîtes, comment c’est crédible pour les Français dans la mesure où Jean-Luc Mélenchon n’a aucune chance d’être Premier ministre ? En fait, c’est de la communication ce que vous faites. Vous vendez du vent aux Français. C’est même un peu triste, cette façon de faire de la politique », a-t-elle lancé sans détour au député de la Seine-Saint-Denis candidat à sa réélection. De quoi faire bondir son invité qui a répondu : « Cette phrase ‘Jean-Luc Mélenchon n’a aucune chance de gagner’ est un parti pris idéologique, qui est faux. » « Vous ne connaissez pas le résultat ou alors on annule l’élection. Vous n’avez pas le droit de dire à un micro qu’il n’a aucune chance de gagner ou alors dîtes la même chose à tout le monde », a ajouté Alexis Corbière très remonté. Amandine Atalaya, jamais à court d’arguments, s’est défendue en citant un sondage.

Avant de faire ses premiers pas sur la chaîne d’info, dirigée par Marc-Olivier Fogiel, la journaliste était en poste à Washington, où elle suivait la présidence de Donald Trump pour LCI et TF1. La reporter a regagné Paris où elle endosse désormais le rôle d’éditorialiste sur BFM TV. Sa mission : renforcer la team des experts de la politique, pour couvrir la campagne des régionales mais surtout la présidentielle. Une arrivée dans les couloirs de la première chaîne d’info de France qui n’aurait pas plu à tout le monde. Durant sa carrière, Amandine Atalaya s’est spécialisée dans la politique, en suivant pendant plusieurs années les déplacements de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, et la campagne rocambolesque de François Fillon, tombé en disgrâce lors de la précédente présidentielle de mai 2017. Les couloirs de l’Élysée n’ont d’ailleurs pas de secrets pour elle : la reporter a couvert les deux premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron, avant de s’envoler pour la côte Est américaine, en prenant ses fonctions de correspondante à Washington. Deux années mouvementées durant lesquelles la journaliste a pu interviewer l’ancien président, Donald Trump, et raconter les coulisses de l’élection de Joe Biden, entachée par une violente émeute au Capitole.

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Un recrutement synonyme de départ

D’après des infos de Closer, le départ définitif de Ruth Elkrief, après plus de 15 ans de maison, ne serait pas étranger au recrutement d’Amandine Atalaya. L’éditorialiste a quitté BFM TV pour poser ses valises sur LCI dès février, alors même qu’elle devait quitter le groupe Altice à la fin de la saison. Pourquoi ce départ anticipé ? La journaliste, en manque de temps d’antenne depuis son éviction de sa case de 19 heures, n’aurait pas apprécié que son rôle d’éditorialiste politique soit accordé à Amandine Atalaya, en poste pendant près de 15 ans dans le groupe TF1. Pour autant, officiellement, l’ancienne taulière de BFM TV a quitté la chaîne en bons termes avec la direction. « Je remercie Fabien Namias [directeur général de LCI] et Thierry Thuillier [directeur de l’information du groupe TF1] pour leur confiance, c’est un retour logique pour moi dans ce groupe qui a été ma première maison », avait-elle fait savoir dans un communiqué.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture BFM TV

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