Dans une interview accordée au Parisien, Anne Roumanoff a donné son avis sur la polémique autour du travail de la chaîne CopyComic, qui recense tous les plagiats d’humoristes. L’humoriste a révélé avoir elle aussi été victime de plagiat.

Depuis sa création en 2017, la chaîne YouTubeCopyComic est loin de faire l’unanimité : acclamée par certains humoristes, redoutée par d’autres, elle exhume depuis bientôt trois ans tous les sketchs plagiés des plus grands talents de la scène française. Les révélations faites en début d’année sur les nombreuses inspirations de Gad Elmaleh ont particulièrement été relayées. Longtemps démenties par l’humoriste, elles ont finalement été reconnu en partie il y a quelques semaines, lors d’une interview accordée au Parisien : "Je ne le referais pas, mais je ne le regrette pas parce que je n’ai jamais été dans une démarche malicieuse".

Dans une interview accordée là encore au Parisien ce samedi 30 novembre, Anne Roumanoff est invitée à donner son avis sur le travail que fournit CopyComic. Pour l’humoriste en rouge, l’exhumation qu’il réalise est une bonne chose, et permet de remettre les pendules à l’heure : "Je trouvais ça bien au départ. Il y avait une omerta. Désormais, un humoriste connu ne volera plus. Il y a énormément de choses que CopyComic ne sait pas. Tout le monde a eu des histoires de vannes qu’on lui a prises à un moment". Anne Roumanoff fait référence à une humoriste d’un autre pays, qui lui aurait plagié plein de nombreux sketchs en toute impunité.

"J’ai été très inspirée de Sylvie Joly"

"J’ai une comique d’un autre pays qui m’a pas mal pompée. Après, c’est flatteur… Et ce n’est pas toujours si simple" a-t-elle déclaré. Anne Roumanoff a toutefois tenu à nuancer ses propos, en expliquant que le plagiat et l’inspiration étaient deux choses dissociables : "On peut voir quelqu’un, ça mijote dans votre esprit, ce n’est pas forcément qu’on a recopié, c’est parfois juste qu’on emmène ailleurs. Moi-même, par exemple, j’ai été très inspirée, au début, de certaines inspirations de Sylvie Joly".

Source: Lire L’Article Complet