Alors que Jean-Jacques Bourdin a été écarté de ses fonctions sur RMC et BFMTV après une accusation de tentative d’agression sexuelle, Libération brosse le portrait de son épouse, Anne Nivat, dans son édition publiée lundi 14 février. A l’occasion de cet entretien, la journaliste de guerre affirme son soutien à son mari avec qui elle forme "un couple fusionnel" et "toxique", sans manquer de louer le mouvement #metoo…
Anne Nivat et Jean-Jacques Bourdin : "un coup de foudre"
C'est en 2004 que la reporter de guerre rencontre Jean-Jacques Bourdin, dans les studios de RMC. "Un coup de foudre en direct", rapporte le quotidien. "Je crois qu'ils ont été mutuellement surpris de trouver une forte personnalité qui leur corresponde", s'est souvenue l'éditrice Catherine Aflalo.
De leur union naît un fils, Louis, en 2006. Depuis, ils forment "un couple extrêmement fusionnel", confie la journaliste à ses confrères de Libération. Entre eux, la solidarité prime comme en témoigne les propos d'Anne Nivat à l'égard de son compagnon âgé de 72 ans. "Je ne suis pas mon mari", répète-t-elle à ceux qui l'interrogent, préférant rappeler "la magnifique carrière du journaliste" et regrettant "le tribunal médiatique" auquel son époux doit faire face.
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Anne Nivat et Jean-Jacques Bourdin : "Un couple toxique"
Si le couple parait plus soudé que jamais, des proches ne se privent pas pour leur brosser un portrait des plus arrogants. Un ex-membre de la rédaction de RMC les dépeints notamment comme "un couple toxique", "s'étant forgé une image populo, proche des gens, loin de la réalité de leur appartement du VIe arrondissement", peut-on lire.
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Anne Nivat défend le mouvement #Metoo
Soucieuse d'affirmer son soutien aux femmes victimes de sexisme, Anne Nivat n'hésite pas à louer le mouvement #MeToo, qu'elle estime "formidable et nécessaire", avant de révéler avoir elle aussi connu le machisme dans son travail. "Moi aussi, j'ai subi le machisme dans les rédactions en permanence", a-t-elle souligné.
Et d'ajouter que ceux sont ces "environnements nuisibles" qui ont conduit la reporter a "tracé sa route en indépendante", confie-t-elle dans les colonnes de Libération.
L'épouse du présentateur qui se qualifie de "femme puissante" confie à nos confrères de Libération avoir déjà inscrit les termes de son épitaphe avec un message fort. "C'est sûr, la personne qui veut m'imposer quelque chose n'est pas encore née. J'ai demandé à mon mari de le faire graver dans le marbre, si je meurs avant lui: 'ELLE. N'A. JAMAIS. SUBI.'", a-t-elle conclu.
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