Elle était pressentie pour animer le débat de l’entre-deux-tours mais Anne-Claire Coudray, qui fête ses 45 ans, ce mardi 1er février, a été écartée. Si l’équipe de Marine Le Pen semble être à l’origine de ce boycott, la journaliste de TF1 s’est exprimée à ce propos, sur Europe 1, en 2017.
Le grand débat de l’entre-deux-tours s’est déroulé le 3 mai 2017. À quelques jours du scrutin, les deux candidats à la présidentielle Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont affrontés pour défendre leurs idées. L’émission diffusée sur TF1 et France 2 a été animée par deux journalistes. Après de nombreuses et longues discussions, c’est finalement Nathalie St Cricq, chef du service politique de France 2, et Christophe Jakubyszyn, également chef du service politique de TF1 qui avait provoqué la colère d’une ancienne première-dame avec une biographie non autorisée, qui ont été aux commandes du débat.
Avant l’annonce de ce choix, d’autres noms circulaient pour arbitrer ce débat. C’est le cas de Léa Salamé (France 2) ou encore d’Anne-Claire Coudray, qui fête ses 45 ans, ce mardi 1er février. Cette dernière qui avait d’ailleurs présenté le débat du premier tour aux côtés de Gilles Bouleau. À la suite de cet exercice, les deux journalistes de TF1 avaient essuyé de nombreuses critiques. Certains internautes leur reprochaient une certaine indulgence vis-à-vis de la candidate du Front National, d’autres, leur condescendance. Fin avril, Le Parisien affirmait que la journaliste Anne-Claire Coudray ne participerait pas au débat de l’entre-deux-tours car elle ne plaisait pas au Front National. « Le FN aurait mis son veto » et Marine Le Pen « n’apprécierait pas le prétendu macronisme de la journaliste« .
Comment l’a-t-elle vécu ?
Anne-Claire Coudray, qui était restée muette face à ces rumeurs, s’est enfin exprimée. Comme le cite nos confrères de Télé Star, la quadragénaire a réagi dans Le Grand Direct des médias d’Europe 1. La journaliste a affirmé « ne pas être au courant » et « ne sait pas si la discussion a été jusqu’au véto« . De son côté, Christophe Jakubyszyn, invité dans l’émission de radio, a déclaré « que très vite la légitimité était de proposer aux deux chefs de service » d’animer le débat et n’a pas eu vent des souhaits du Front National.
Crédits photos : Bestimage
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