La love story que vit la jolie comédienne est digne d’une romance hollywoodienne…
Elle est encore une très jeune fille qui suit des études de théâtre à New York quand elle le croise pour la première fois. Elle croit voir un ange et la foudre tombe aussitôt du ciel sur ses pensées : « Je l’ai vu en train de fumer, j’ai immédiatement changé mes vœux pour être dans le même lycée que lui », raconte-t-elle dans Libération.
Plutôt que de lui dire que le tabac est mauvais pour la santé, elle lui sourit, se laisse approcher, et la valse des cœurs commence ainsi. Ce beau jeune homme franco-américain se nomme Oscar Louveau. Lui aussi est sous le charme. « Un touche-à-tout de génie, qui passait de métier en métier avec une aisance et une légèreté qui ne pouvaient que me faire succomber, expliquait Ana dans Madame Figaro. Un jour dans l’immobilier, un autre dans la restauration. Il a même été éclairagiste, ou plutôt lighting designer. Nous avons travaillé pour Brad Pitt en 2005, après la tragédie de l’ouragan Katrina qui s’est abattu sur la Nouvelle-Orléans ».
L’acteur américain, qui avait créé la fondation Make It Right pour venir en aide aux sinistrés, avait eu vent de leur histoire, était venu saluer Ana et Oscar. Ana était alors en train de peindre 3000 bougies en rose qu’elle devait disposer de façon à ce qu’elles reproduisent la carte du ciel au moment du désastre : « Ah! c’est vous le jeune couple de Français ? Vous êtes tellement mignons », leur avait lancé Brad. C’est vrai qu’ils sont beaux, illuminés, comme auréolés, de leur amour. Ils volent au-dessus des nuages, et puisqu’ils n’imaginent pas leur vie l’un sans l’autre, ils se disent oui pour le meilleur et le pire, au City Hall de New York, en 2008.
Elle a alors 20 ans, lui 22. Elle achète un taxi à un Grec vivant dans le Queens, et part avec son homme en lune de miel sur la côte Ouest. Tout a l’air si facile et si léger… Pourtant, au bout de trois ans de vie américaine, Ana décide de tout quitter pour revenir en France. « Moi, je suis du genre énergique, toujours prête à me balancer dans le vide », confiera-t-elle un jour. Elle s’y jette sans hésiter et monte dans l’avion. Oscar est-il à l’origine de ce départ ou est-ce simplement le mal du pays? Ana revient auprès des siens, de son père, Hippolyte, et surtout de sa mère, l’actrice Isabel Otero, avec laquelle elle est fusionnelle.
Ana était partie aux États-Unis suivre les traces de ses parents parce qu’elle voyait que jouer leur procurait un plaisir immense. Entretemps, elle aussi a été prise par la passion du cinéma. Lors de ce retour, de son propre aveu, elle a l’énergie d’une jeune femme qui veut dévorer le monde et se présente à un casting. « J’ai tout donné ». Elle a bien fait. Fabrice Gobert, ébloui, l’engage pour le film Simon Werner a disparu, qui lance Ana Girardot et lui vaut d’être considérée, en 2010, comme l’une des grandes révélations du Festival de Cannes. L’étoile du septième art rencontre un nouvel homme, Arthur de Villepin, le fils de l’ex-Premier ministre. Elle reste cinq ans avec lui jusqu’au retour d’Oscar. Il apparaît, douze ans après leur divorce, et c’est comme la première fois. Leurs sentiments sont intacts. Ils s’embrassent et se marient pour la deuxième fois en 2020, à Las Vegas.
Le 4 décembre de la même année, un petit garçon, Jazz vient couronner cet amour. Oscar est entretemps devenu directeur artistique et Ana, une actrice en vue. Depuis le 16 novembre, on peut la voir sur grand écran dans le film La Maison. Lors de la première, Oscar était à ses côtés et chacun dévorait encore l’autre des yeux.
JEAN MARC
Source: Lire L’Article Complet