Jugé trop sexiste pour les uns, divertissant pour les autres… Cette année encore, le concours Miss France était au cœur du débat. A quelques heures de l’élection qui a eu lieu ce samedi 14 décembre, nombreuses ont été les émissions à s’interroger sur l’image de la femme véhiculée par le concours.

Dans « C L’hebdo » (France 5), Ali Baddou est revenu sur l’engouement que suscite la compétition. Présente autour de la table, l’ancienne journaliste de RTL Isabelle Saporta s’est attirée les foudres du présentateur. Si la cérémonie rassemble de nombreux spectateurs, c’est avant tout « parce que ce sont de très jolies femmes et que c’est un spectacle de très jolies femmes qu’on va regarder », a-t-elle commencé par expliquer.

« De fait, regardez les jeunes femmes sur ce plateau (de C L’Hebdo), vous n’avez pas pris les plus laides pour être co-animatrices avec vous », continue-t-elle en faisant référence à Émilie Tran Nguyen, Pauline Clavière et Éva Roque. Une remarque qui ne passe pas pour l’animateur qui s’est empressé de lui répondre sèchement : « On n’a pas fait un casting de Miss France, c’est absolument pas ça. C’est pas la raison pour laquelle elles sont là. (…) C’est un procès d’intention. Très sincèrement, je ne l’accepte pas; ça n’est absolument pas pour ça qu’elles sont là ».

La compagne de Yannick Jadot a alors tenté de s’expliquer : « Peut-être, mais je vous dis aussi que vous choisissez les femmes sur leurs diplômes, mais pas uniquement et que c’est aussi ça le jeu de la télévision, de ces Miss France etc. On peut le regretter, mais c’est hélas comme ça ». Très remonté, Ali Baddou a insisté : « Vous pouvez quand même louer le travail des trois journalistes qui sont avec nous. Et lire le livre que publie Pauline Clavière, écouter Eva sur Europe 1 et voir les cartons d’audiences du journal d’Emilie sur France 3 ».

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