Alain Delon garde une photo de Romy Schneider dans son portefeuille depuis près de quarante ans. Il ne se lasse pas de la regarder et de penser à son ex-fiancée tous les jours.
Alain Delon est marqué par le souvenir de Romy Schneider, décédée tragiquement il y a quarante ans jour pour jour. L’acteur de 86 ans a même gardé une photo de l’actrice dans son portefeuille qu’il regarde souvent, a-t-il confié avec nostalgie dans une interview spéciale au Journal du dimanche.
Alain Delon n’était pas présent aux funérailles de Romy Schneider inhumée dans le minuscule cimetière de Boissy-sans-Avoir. « Je ne voulais pas être la cible des photographes, c’était du voyeurisme. Je suis allé me recueillir sur sa tombe quelques jours plus tard, pour être seul avec elle, sans personne », a-t-il déclaré au Journal du dimanche.
« En revanche, je suis allé à la veiller chez elle. Je lui ai écrit une lettre, que j’ai souvent lue depuis à la télévision. J’ai pris une photo d’elle morte sur son lit, que je garde dans mon portefeuille : Romy a l’air de dormir d’un sommeil profond, elle est magnifique. Je la regarde souvent… », a-t-il poursuivi.
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Alain Delon dans ses souvenirs…
L’acteur de Plein Soleil n’en revient pas du temps qui passe. Cela fait déjà quarante ans que Romy Schneider est morte. « Je n’arrive pas à croire que c’était il y a déjà quarante ans. Je pense à elle tous les jours. Elle est sûrement plus heureuse où elle est qu’elle l’était alors. » C’est avec émotion qu’il se souvient de celle avec qui il s’est fiancé dans sa jeunesse.
Alain Delon se doutait que Romy Schneider allait mourir. « Vous savez, sa mort ne m’a pas surpris. J’avais eu un pressentiment. Ce n’est pas que Romy voulait mourir, mais elle ne pouvait pas continuer à vivre depuis que son fils était disparu si tragiquement l’année d’avant. (David, 14 ans, s’est tué en escaladant le mur d’enceinte de la maison familiale). David était sacré pour elle. À partir de ce jour-là, j’ai senti qu’elle allait partir vite, qu’elle ne le supporterait pas », a-t-il conclu auprès de nos confrères du JDD.
À l’époque, en 1964, Romy Schneider avait été bouleversée par la naissance d’Anthony Delon. Une souffrance qu’elle gardait au plus profond d’elle-même. Elle n’était « ni envieuse, ni jalouse et surtout pas mesquine, ne souhaiterait que du bonheur à son ex-fiancé », souligne Bernard Pascuito, dans son livre : Romy Schneider, le dernier acte de sa vie (Éditions Rocher), paru le 11 mai 2022.
Article écrit en collaboration avec 6medias
Crédits photos : BAHI / BESTIMAGE
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