Au cours de la campagne de l’entre-deux tours, une rumeur lancée après une intervention de Marine Le Pen sur BFMTV laissait envisager la présence de son père à l’Elysée en cas de victoire. Une possibilité embarrassante pour le camp du Rassemblement national.
Après le premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen avait évoqué dans un entretien avec Bruce Toussaint sur BFMTV la venue de son père, Jean-Marie Le Pen, à l’Élysée. Très rapidement repris par la presse, l’interview avait été quelque peu modifié et le journal belge La Presse avait titré sans détour : “Marine Le Pen : ‘En cas de victoire, mon père sera présent à l’Élysée.’” Une information erronée comme la par la suite détaillé la cellule de vérification de Liberation, CheckNews. En réalité, la candidate du Rassemblement national avait évoqué la venue de son père à la cérémonie de passation de pouvoir en cas de victoire, non pas l’attribution d’un rôle politique à Jean-Marie Le Pen, comme l’avait sous-entendu le journal belge.
En parallèle de cette rumeur, le magazine Society a publié un reportage sur la campagne de Marine Le Pen, avant la victoire d’Emmanuel Macron le 24 avril dernier. Nos confrères, en référence à l’article du journal belge, ont interrogé le député européen RN, Thierry Mariani, sur “l’éventualité avancée par Marine Le Pen elle-même”. : “Ah bon, elle a dit ça ? Quand ? Ce n’est pas ma famille, faut leur demander…”, aurait-il alors réagi. Le “lieutenant” de Marine Le Pen aurait ainsi été très gêné de cette drôle d’annonce d’après le magazine.
Comment Jean-Marie Le Pen a-t-il réagi après le départ de Marion Maréchal du camp Le Pen ?
Désormais éloigné de la scène politique et médiatique, Jean-Marie Le Pen ne s’empêche pas pour autant de donner son avis sur les membres de sa famille présents dans l’arène politique. Le 23 mars dernier, interviewé par Jordan de Luxe dans L’instant de luxe 2.0, en partenariat avec Purepeople, il a ainsi évoqué sa petite fille, Marion Maréchal. Et il a notamment révélé quelle avait été sa réaction, le 6 mars dernier, en apprenant le ralliement de la jeune femme au camp d’Éric Zemmour. « J’ai trouvé ça un peu surprenant et un petit peu gênant. Pendant que sa tante était en course en quelque sorte, qu’elle intervienne d’une façon qui était forcément divergente… », avait lâché l’homme de 93 ans sans langue de bois.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Laurent Sanson/Panoramic/Bestimage
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