Après les accusations de viols de Sarah Abitbol, visant son ex-entraîneur Gilles Beyer, Nelson Monfort est sorti du silence ce mercredi 5 février, en accordant une interview à nos confrères du Parisien. Ignorant tout des agissements de l’ancien coach, il n’a jamais pu les évoquer avec Annick Dumont, sa collègue et ex-épouse de Gilles Beyer et Didier Gailhaguet.
Le mercredi 29 janvier, Sarah Abitbol fracassait un tabou en livrant son histoire. Dans son ouvrage Un si long silence, publiée aux éditions Plons, l’ex-patineuse française a accusé son ancien entraîneur Gilles Beyer de viols. Les faits se seraient produits lorsqu’elle n’avait que 15 ans. Depuis, l’heure est à la crise dans l’univers du patinage artistique, alors que d’autres ex-élèves de Gilles Beyer à l’image d’Hélène Godard ou encore Laure Detante accusent le coach de faits similaires. Du côté de Nelson Monfort, c’est le choc. Ce mercredi 5 février, le célèbre commentateur sportif a accepté de répondre aux questions du Parisien.
Sur l’antenne de France Télévisions, il a notamment collaboré avec la commentatrice de patinage artistique Annick Dumont. L’ex-épouse de Gilles Beyer et de Didier Gailhaguet, président de la Fédération française des sports de glace plus que jamais dans l’embarras (il avait demandé la réintégration de Gilles Beyer au sein de l’encadrement des équipes juniors, alors qu’il en avait été écarté dix ans plus tôt). Nelson Monfort n’a jamais évoqué le comportement de Gilles Beyer avec Annick Dumont. « Nous n’en avons jamais parlé », a-t-il confié à nos confrères. Et de marteler : « jamais, jamais, jamais ». Nelson Monfort et Annick Dumont ont tout de même évoqué d’autres sujets. « Nous avons raconté ce qui s’est passé avec les juges, et le rôle pas vraiment exemplaire de la Fédération française, aux Jeux de Salt Lake City », déclare le journaliste en référence au jour où Didier Gailhaguet avait influencé les juges lors des Jeux Olympiques d’hiver en 2002.
« J’avais même reçu des menaces. On s’est aussi posé des questions sur des patineuses russes qui prennent leur retraite à 17, 18 ans à cause de la pression », a ensuite précisé Nelson Monfort. Et s’il tombe des nues alors que les langues continuent de se délier, il n’est pas seul. Dans les colonnes du Parisien, une autre ex-épouse de Gilles Beyer avait fait part de sa stupeur face aux accusations visant l’ex-entraîneur de Sarah Abitbol. Durant ce même entretien avec nos confrères, elle avait assuré ne rien savoir des agissements du père de son fils.
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