Depuis la terrible collision survenue le 10 février dernier, Pierre Palmade se retrouve visé pour homicide et blessures involontaires avec circonstances aggravantes. Également accusé de détention de fichiers pédopornographiques, l’un de ses détracteurs vient d’être condamné à deux ans de prison selon le Parisien. Quels sont les autres éléments connus à ce jour ?

Confiée à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris, l’enquête a pour objectif d’examiner les accusations de détention de fichiers pédopornographiques à l’encontre de Pierre Palmade. En effet, peu après le terrible accident survenu sur une route départementale de Seine-et-Marne le 10 février dernier, Fabien Fleury – jusqu’ici inconnu de tous -, a contacté la presse et les autorités pour leur confier qu’il avait en sa possession des images à caractère pédopornographique. D’après les informations du Parisien de ce samedi 18 mars, Pierre Palmade sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants, serait en train de visionner des vidéos diffusant un acte sexuel entre un enfant et un adulte. Alors que l’enquête est encore en cours, l’un des deux accusateurs Fabien Fleury vient d’être condamné à deux ans de détention dont un an avec sursis.

L’homme âgé de 36 ans comparaissait ce vendredi 17 mars devant le tribunal pour avoir organisé entre janvier 2022 et janvier 2023, des orgies homosexuelles dans lesquelles il fournissait des substances illicites. D’après le quotidien régional, les soirées avaient lieu chaque week-end dans l’appartement parisien de Fabien Fleury. Du vendredi au dimanche, les voisins voyaient défiler des hommes amateurs de “Chemsex”, pratique qui combine sexe et prise de drogues, en majorité de synthèse comme le GBL et de la 3MMC. Une affaire qui dont il faisait la promotion sur WhatsApp et qui, selon les enquêteurs lui aurait rapporté beaucoup d’argent.

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Fabien Fleury, déjà condamné pour escroquerie

Pendant deux ans, l’accusateur de Pierre Palmade aurait empoché un total de 194 000 euros. Chaque soirée accueillait une douzaine de personnes à qui il faisait payer 10 euros de droits d’entrée et 30 euros avec les drogues. Pour se défendre, Fabien Fleury a affirmé qu’il organisait ces soirées “dans la bienveillance” et conviait uniquement “des amis” : “Je n’ai fait aucun bénéfice et j’étais tous les mois dans le rouge”, a-t-il poursuivi. Toujours selon Le Parisien, avant d’être appelé à la barre, le casier judiciaire du prévenu affichait deux précédentes condamnations pour escroquerie. Bénéficiaire du RSA à hauteur de 500 euros et d’une allocation logement, Fabien Fleury déboursait entre 5 000 et 7 000 euros par mois sans déclaration auprès des impôts. Ce vendredi 17 mars, ce dernier a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. Quant à Pierre Palmade, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a indiqué ce mardi 14 mars que le comédien resterait sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter l’hôpital.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Roses Nicolas/ABACA

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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