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De nombreux rebondissements sont survenus depuis le grave accident provoqué par Pierre Palmade le 10 février dernier. En plus des enquêtes pour homicide et blessures involontaires avec circonstances aggravantes, l’artiste est aussi accusé de détention de fichiers pédopornographiques. Un autre suspect a été identifié d’après le Parisien.

Trois enquêtes visent désormais Pierre Palmade. Le 10 février dernier, le comédien et humoriste de 54 ans était le responsable d’un grave accident survenu sur une route départementale de Seine-et-Marne. Une collision provoquée sous l’emprise de la cocaïne qui avait fait trois blessés graves, dont une femme enceinte ayant perdu son bébé, son beau-frère et le fils de ce dernier âgé de 6 ans. Depuis, de nombreuses affaires dans lesquelles Pierre Palmade était associé ont refait surface. Il se retrouve ainsi accusé de détention et de diffusion de fichiers pédopornographiques. Ce 28 février, le Parisien a rapporté que la police en charge du dossier aurait identifié le détenteur de ces images. Un certain H.L., âgé de 26 ans, d’origine chinoise et ami de Pierre Palmade.

Confiée à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris, l’enquête a pour objectif d’examiner ces nouvelles accusations. En effet, dans les images remises par un témoin aux autorités, Pierre Palmade, sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants, serait en train de filmer un ordinateur diffusant un acte sexuel entre un enfant et un adulte. Une vidéo dans laquelle apparaîtrait un autre homme aux côtés de l’humoriste. Ce dernier serait le véritable détenteur des images. Désormais identifié par la police, H.L. a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, d’après le Parisien. La question est maintenant de savoir si Pierre Palmade était habitué à consommer ces images ou si cet épisode était à caractère exceptionnel. Toujours selon les informations du Parisien, l’ami de Michèle Laroque sera prochainement entendu à ce sujet.

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Que risque Pierre Palmade ?

En attendant que les médecins donnent leur feu vert pour que le comédien – victime d’un AVC ce samedi 25 février – soit interrogé, les chefs d’accusations qui le visent pourraient lui coûter très cher. D’après la mise au point faite par Nice Matin ce 27 février, Pierre Palmade risquerait jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour les accusations « d’homicide et blessures involontaires par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants en état de récidive légale ». En cas de circonstances aggravantes – l’emprise de substances illicites -, ce dernier risquerait jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Le 12 février, une enquête pour « infraction à la législation sur les stupéfiants » a aussi été ouverte selon Nice Matin. Elle vaudrait à Pierre Palmade l’équivalent d’un an de prison assorti d’une amende de 3 750 euros. Concernant les accusations pour détentions de fichiers pédopornographiques, l’artiste serait passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende s’il est condamné. Pour l’heure, la cour d’appel de Paris a ordonné son placement en détention provisoire avec mandat de dépôt. Pierre Palmade a été placé sous surveillance dans sa chambre d’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Il sera prochainement transféré à la prison de Fresnes.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Roses Nicolas/ABACA

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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