Florence Porcel ne souhaite plus se taire. Auprès de France Inter ce mardi 30 mars, l’écrivaine raconte sa plainte déposée contre Patrick Poivre d’Arvor et révèle avoir combattu une tumeur au cerveau pendant quatre ans avant sa rencontre avec le journaliste.
Patrick Poivre d’Arvor
Florence Porcel
En février dernier, Florence Porcel sortait du silence et révélait avoir été violée à deux reprises par Patrick Poivre d’Arvor. Des faits qui se seraient produits en 2004 et 2009 selon la présumée victime, qui assure que l’ancienne star du 20 heures de TF1 aurait abusé de son emprise. Si PPDA a fermement démenti les faits dont il est accusé, pour l’auteure il s’agit d’une véritable libération. “Je suis horrifiée mais pas surprise. J’avais déjà entendu beaucoup de choses, et j’ai compris depuis longtemps que c’était un prédateur sexuel. J’en ai passé, des nuits d’insomnie, à m’en vouloir de ne pas arriver à porter plainte, tout en sachant qu’il y aurait d’autres victimes… C’est une culpabilité écrasante”, expliquait-elle dans Elle.
Un secret difficile à révéler, qui a été libérateur lorsqu’elle a enfin réussi à parler. “J’ai eu beaucoup de chance : j’ai été très bien reçue, très écoutée. Rien que cela, c’est un soulagement. Cette histoire est trop lourde pour moi, elle me bouffe. Cet homme m’a volé ma vie sentimentale, amoureuse, sexuelle. Je n’ai jamais pu me reconstruire. […] Cela ne peut plus durer. J’ai 37 ans et besoin de croire que tout n’est pas perdu pour moi”, indiquait Florence Porcel.
« Tétanisée, pétrifiée, déconnectée »
Auprès de France Inter ce mardi 30 mars, l’auteure de Pandorini explique avoir rencontré Patrick Poivre d’Arvor après s’être battue quatre ans contre une tumeur au cerveau. Décrite comme “une jeune fille fragile encore en convalescence » au moment de sa rencontre avec l’ancien journaliste star, Florence Porcel se souvient avoir bu un verre de jus d’orange lorsqu’elle est entrée dans son bureau, alors qu’il lui proposait de l’alcool. Au début, leur conversation était on ne peut plus banale. Jusqu’à ce que l’attitude de Patrick Poivre d’Arvor change. “Il a commencé par me mettre à l’aise, et puis tout à coup, il a basculé, j’ai senti dans son regard, dans sa posture, un changement brutal, brusque”, se souvient-elle.
Se décrivant comme étant “tétanisée, pétrifiée, déconnectée”, la plaignante explique n’avoir pas saisi, sur le coup, qu’elle venait de subir un viol. “C’était d’une telle violence, alors que j’essayais encore de survivre avec ce que je venais de vivre avec cette tumeur au cerveau. Pour moi, la seule manière de continuer ma vie, était de me dire il ne m’arrivera plus jamais rien de moche”, évoque Florence Porcel. Un événement qui sera le point de départ “du déni” selon elle.
Source: Lire L’Article Complet