Depuis son incarcération en juin dernier, Cédric Jubillar clame toujours son innocence. Les preuves matérielles manquent mais les différents témoignages construisent une image sombre et cynique du personnage. L’une des amies de Delphine se souvient d’une visite au domicile du couple, quatre mois après la disparition de l’infirmière, lors de laquelle le comportement du trentenaire lui a fait froid dans le dos.

Le comportement ambigu de Cédric Jubillar interroge et les témoignages de certains proches sèment le doute. Depuis le 18 juin 2021, le peintre-plaquiste est incarcéré à la prison de Seysses pour le meurtre de sa femme, mais continue de clamer son innocence. L’une des amies proches de Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, s’est souvenue d’une étrange visite au domicile du couple deux mois après le drame. Dans les colonnes de La Dépêche, ce dimanche 13 mars, elle a décrit l’attitude troublante du trentenaire à son égard. Ce dernier l’aurait même emmenée au sous-sol de la maison, avant de déclarer : « Il ne faudrait pas que tu disparaisses toi aussi« .

Lorsque Cédric Jubillar lui a proposé de passer chez eux en février 2021, l’amie de l’infirmière n’a pas hésité une seconde. Mais c’est une fois arrivée sur place que le malaise a commencé à se faire ressentir. « Je suis arrivée dans la maison et il m’a tout de suite demandé que je lui remette mon téléphone portable pour éviter d’hypothétiques enregistrements« , a-t-elle d’abord raconté à nos confrères. Le père de famille lui aurait ensuite demandé d’enlever ses chaussures et d’enfiler à la place les chaussons roses de Delphine, introuvable. Interloquée, elle n’était pas au bout de ses peines. « C’était très étrange. Je ne me sentais pas très à l’aise« , a-t-elle confié.

« C’est une technique d’étranglement »

A la suite de ces réflexions, Cédric Jubillar et l’amie de l’infirmière se sont rendus au sous-sol de la maison afin de voir les travaux de peinture de l’artisan. C’est en descendant les escaliers en colimaçon, dans l’obscurité totale, que le père de famille a évoqué cette fameuse disparition. De quoi glacer le sang de l’invitée. « Je ne savais pas comment réagir », a-t-elle ajouté. La visite s’est ensuite rapidement terminée en raison du désordre causé par les perquisitions.

Cette même amie se souvient d’une autre séquence, tout aussi troublante, survenue quelques mois plus tard. « Un pêcheur venait d’attraper un poisson et a tenté de le neutraliser avec ses mains. Cédric se trouve derrière moi et me chuchote à l’oreille cette phrase : ‘C’est une technique d’étranglement’« , a-t-elle déclaré à La Dépêche. Des propos déroutants qui alimentent un peu plus le mystère autour du personnage de Cédric Jubillar.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

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