Vendredi 3 décembre 2021, Cédric Jubillar est une nouvelle fois interrogé par les juges. Dans un article publié par Le Parisien, jeudi 2 décembre 2021, on apprend que la justice pourrait l’interroger sur une balade curieuse qu’il aurait faite la nuit de la disparition de sa femme.
- Delphine Jubillar
L’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar se poursuit. Vendredi 3 décembre 2021, son époux, Cédric, incarcéré depuis le mois de juin, va être une nouvelle fois entendu par les juges. A cette occasion, nos confrères du Parisien ont fait un point sur l’enquête en cours via un article publié dans leur édition du jeudi 2 décembre 2021. On y apprend notamment que les enquêteurs tentent toujours de savoir ce qu’il s’est déroulé cette fameuse nuit du 15 au 16 décembre 2021 au sein du domicile des Jubillar. Les journalistes mettent alors en lumière des incohérences de Cédric Jubillar, notamment au sujet d’une mystérieuse balade que l’homme n’aurait jamais évoquée : « Questionné sur les heures qui précèdent son coucher vers 22h30 ou 23 heures, selon ses différentes versions, il n’a jamais évoqué l’existence d’une promenade solitaire dans son quartier entre 21h30 et 22 heures », peut-on lire dans l’article. Pourtant il existerait un témoin oculaire qui l’aurait bel et bien vu ce soir-là, sans ses chiens. « Elle se souvient qu’à ce moment-là, il marchait en direction du terrain de pétanque », est-il écrit dans l’article du quotidien.
Un témoin aurait vu Cédric Jubillar dans sa rue
Ce fameux témoin aurait alors décrit l’époux de Delphine Jubillar : « Cédric a l’air stressé. La tête baissée. Le regard tourné vers le sol ». Mais l’homme incarcéré pour meurtre sur conjoint nie en bloc ses déclarations : « Lui prétend au contraire une courte promenade avec ses chiens dans une direction opposée au boulodrome ». Il sera alors interrogé une nouvelle fois sur le déroulé de cette soirée mais aussi sur les « bruits glaçants » qui auraient été entendus par une voisine. En effet, dans l’article publié par Le Parisien, le témoignage d’une voisine aux enquêteurs est dévoilé. Habitant à 130 mètres, la femme aurait entendu des bruits effrayants : « C’était un cri de peur, c’était fort. Ça criait, ça s’arrêtait, et la peur était si importante qu’elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c’est que le cri de cette personne m’a fait très, très peur », a-t-elle confié.
Pour rappel, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à l’issue définitive d’un procès.
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