Dans Code source, mercredi 26 janvier 2022, le journaliste Ronan Folgoas revient sur l’affaire Jubillar. Il s’intéresse notamment à des numéros de téléphone qui ont aidé à faire avancer l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar.

  • Delphine Jubillar

Le Parisien s’intéresse de nouveau aux nombreux éléments qui constituent l’affaire Jubillar dans Code source, son podcast d’actualité. L’épisode de mercredi 26 janvier 2022, présenté par Ronan Folgoas, revient sur les détails importants qui ont donné un rebond à l’enquête. Le journaliste de police-justice parle notamment de ces numéros de téléphone, confiés par Cédric Jubillar à Marco, son codétenu à l’isolement. Ces derniers, s’ils ne corroborent pas les aveux que le mari de l’infirmière aurait faits à son voisin de cellule, prouvent qu’il y a bien une part de vérité dans les échanges rapportés entre les deux hommes. Un élément clef sur lesquels se sont basés les enquêteurs pour faire avancer et surtout relancer les recherches suite à la disparition de Delphine Jubillar au mois de décembre 2020.

« Il n’a aucun intérêt à travestir à ce point la réalité »

Cédric Jubillar est en détention provisoire à la prison de Seysses depuis le 18 juin 2021. Dans sa cellule d’isolement, par le biais d’une fenêtre, il a eu l’occasion d’échanger avec un codétenu. Surnommé « Marco » en prison, l’homme s’est depuis rendu à plusieurs reprises à la gendarmerie pour y faire des déclarations. L’artisan lui aurait fait des aveux sur le meurtre présumé de Delphine Jubillar ainsi que sur le lieu de sa sépulture. C’est sur cette base, ainsi que sur les déclarations de Séverine L., la nouvelle compagne de Cédric Jubillar, que des fouilles ont été relancées autour de Cagnac-les-Mines, lundi 17 janvier 2022. Mais à quel point ces propos sont-ils fiables ? Les enquêteurs ont estimé qu’il y a au moins une part de vrai dans les déclarations du prisonnier. Et pour cause, « il a communiqué aux gendarmes les numéros de portable des avocats de Cédric Jubillar« , ainsi que « le numéro de portable de Séverine« , rapporte Code source. Ces numéros, l’ex détenu n’aurait pu les obtenir nulle part ailleurs, ce qui constitue « la preuve que Cédric lui a bien transmis des éléments« . Sans compter qu’il « n’a aucun intérêt à travestir à ce point la réalité« . Son témoignage a donc été jugé sérieux et crédible par les autorités en charge de l’affaire. Et ce, même s’il n’est pas exclu qu’il ait lui aussi pu se laisser berner par le peintre plaquiste, désormais connu pour son tempérament « fourbe et arrogant » et sa propension à dire tout et son contraire. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.


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