Après le meurtre d’Alexia Fouillot, Jonathann Daval a, plusieurs mois durant, joué les maris éplorés. Mis sur écoute, l’informaticien va alors raconter des « mensonges » qui vont frapper les enquêteurs, comme le relate la journaliste Louise Colcombet dans un podcast du Parisien consacré à l’affaire.
La disparition tragique d’Alexia Fouillot a bouleversé la France entière, le comportement de Jonathann Daval, son époux et meurtrier, l’a glacée. S’en est suivi un procès retentissant auquel a assisté la journaliste Louise Colcombet. Dans un podcast du Parisien dédié à l’affaire, la reporter est revenue sur les « mensonges » qui ont intrigué les enquêteurs.
Interrogés à la barre, les gendarmes ont en effet confié avoir été « frappés » par l’attitude glaçante de celui qu’ils considéraient alors encore comme un suspect. Et pour cause ! Mis sur écoute, ce dernier « a un ton différent quand il a ses proches au téléphone et quand il a sa belle-famille, comme s’il jouait une sorte de rôle« , note la journaliste. Mais ce sont surtout ses « mensonges » qui vont mettre la puce à l’oreille des enquêteurs. « À ce moment-là, Jonathann Daval a accès au dossier, il est partie civile, donc il sait ce qui rentre dans l’enquête« , or, il s’avère que l’informaticien va tenter de se disculper, sans raison apparente, auprès de ses beaux parents grâce à ces informations, et notamment grâce à l’analyse du « bol alimentaire » qui peut déterminer l’heure de la mort en fonction de ce que la victime a ingéré. Un comportement intrigant qui va également surprendre Louise Colcombet, qui l’a rencontré le lendemain de la découverte du corps d’Alexia.
« Ça m’a semblé très bizarre, il avait l’air très détaché, j’étais presque plus mal à l’aise que lui«
« On venait de découvrir le corps carbonisé d’Alexia, on est le lendemain matin, je sonne chez lui et non seulement il me répond, mais très poliment« , se souvient la journaliste qui explique que Jonathann Daval lui confie alors ne pas vouloir parler pour le moment « avec un sourire très poli, là où il devrait logiquement m’envoyer paître« . Un accueil chaleureux qui a beaucoup « étonné » la reporter. « Ça m’a semblé très bizarre, il avait l’air très détaché, j’étais presque plus mal à l’aise que lui« , conclut-elle, encore secouée.
Crédits photos : Bruno Grandjean / Panoramic / Bestimage
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