Jeudi 9 septembre 2021, Netflix dévoile un documentaire sur l’affaire Guy Georges. La réalisatrice du documentaire était l’invitée de C à vous, le même jour. L’occasion d’évoquer, entres autres, les courriers échangés entre la mère d’une victime et l’assassin.

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Guy Georges a terrifié les femmes habitant la région parisienne dans les années 1990. Violeur et tueur en série, l’homme né le 15 octobre 1962 à Vitry-le-François a été condamné le 5 avril 2001. Il a reconnu être l’auteur de sept meurtres. Des aveux, en plus des éléments du dossier d’enquête, qui lui vaudront une peine de réclusion criminelle à perpétuité dont vingt-deux ans de sûreté. Et des aveux rendus possibles grâce au travail extrêmement rusé des avocats de la partie plaignante. En effet, Me Solande Doumic aura particulièrement marqué son procès en confondant l’accusé en le poussant à plusieurs reprises à se compromettre lui-même. Le 27 mars 2001, il avoue la totalité des sept meurtres après avoir été confronté au témoignage d’Élisabeth Ortega, seule rescapée du meurtrier. La stratégie de ses avocats vole en éclat dès les premiers moments de craquage du meurtrier. Elle reposait seulement sur le fait de nier en bloc les accusations qui lui étaient faites.

Des lettres dévoilées au grand jour

Jeudi 9 septembre 2021, Netflix dévoile un documentaire intitulé Les femmes et l’assassin. Le long-métrage offre une plongée dans la sinistre affaire Guy Georges. De ses premiers meurtres à son incarcération, le documentaire dévoile de nombreux éléments qui ont marqué l’époque. Parmi ces révélations, les lettres envoyées par Anne Gautier, la mère d’une des victimes. Après l’assassinat de sa fille par le serial killer, elle explique avoir ressenti le besoin d’échanger avec lui. Non pas pour le pardonner, expliquant que ce n’était pas son rôle à elle puisqu’elle n’était pas la victime, mais pour comprendre. « Je vais lui écrire et il m’a répondu« , a expliqué la femme en question dans des images dévoilées sur le plateau de C à vous, jeudi 9 septembre 2021. C’est ainsi que pendant de longs mois, l’assassin en série et la mère de la victime échangent. Des courriers terrifiants dans lesquels l’assassin semble avoir conscience du mal qu’il a fait, comme l’a expliqué la réalisatrice du documentaire.

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