En février, Benjamin Griveaux avait abandonné sa campagne pour les élections municipales à Paris après la diffusion de vidéos intimes. Un geste que certains avaient attribué, à tort, au clan Villani…

À quelques semaines de l’échéance du premier tour des élections municipales à Paris, en février, Benjamin Griveaux, « dévasté », convoquait ses soutiens et la presse pour annoncer son retrait de la campagne. Et pour cause, la veille de cette allocution, le 13 février précisément, une sextape du candidat LREM avait commencé à circuler sur les réseaux sociaux. D’après Le Parisien, certains pensaient alors que le clan Villani était à l’origine de la mise en ligne de ces vidéos intimes donnant lieu à diverses moqueries de la part de ses pairs. « Il y avait une telle haine entre le camp Villani et le camp Griveaux que le jour où la vidéo fuite, on a même cru que c’était les villanistes qui étaient derrière le coup », confie une source interrogée au QG de David Belliard, le candidat écologiste aux municipales à Paris. « L’histoire montrera que le coup avait bien été préparé, mais pas par les villanistes », précise le quotidien au sujet de ces séquences finalement dévoilées par Piotr Pavlenski.

Selon nos confères, Cédric Villani n’aurait pas digéré la nomination de Benjamin Griveaux en juillet 2019 au titre de candidat La République en marche à Paris. « Villani avait été humilié, il s’est senti instrumentalisé. Et son désir de revanche était grand », révèle un villaniste. Dans les colonnes du Point, on pouvait lire que Benjamin Griveaux n’avait d’ailleurs rien fait pour apaiser les tensions, traitant ses adversaires d’« abruti… fils de p… ».

« Seul un psychologue peut le gérer »

Le Figaro rapportait de son côté les propos d’un membre LREM proche de Benjamin Griveaux : « Il faut absolument que Villani soit avec nous. S’il part avec d’autres dans l’entre-deux-tours, c’est foutu. » Puis, il poursuivait : « Le problème, c’est que seul un psychologue peut le gérer. Il se prend pour une star, mais il faut arrêter ! Les filles ne se mettent pas non plus nues devant lui en espérant une caresse ». Une guéguerre qui n’a pas manqué de se faire sentir en interne jusqu’à la nomination d’Agnès Buzyn en lieu et place de Benjamin Griveaux : « Nous étions sans cesse rattrapés par la dissidence de Villani », se souvient un membre du QG auprès du Parisien. « On tend tellement la main à Villani qu’on finit par en attraper des crampes », s’amusaient d’ailleurs les Marcheurs sur WhatsApp.

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