Après l’étonnante découverte de l’identité du Grêlé, ce tueur en série qui a frappé dans les années 1980 et 1990, voici le temps de l’identification des victimes. Dans sa lettre d’aveux, le meurtrier a confié avoir stoppé ses méfaits en 1997, comme le rapportent nos confrères du Parisien. Pourtant, c’est en 1994 que les enquêteurs dataient son dernier meurtre.
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Et s’il avait fait d’autres victimes ? L’affaire du Grêlé, vielle de 35 ans, vient de trouver son dénouement avec les aveux de François Verove dans une lettre écrite avant son suicide. « Je reconnais être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990« , aurait-il écrit dans sa lettre selon Le Parisien, jeudi 30 septembre 2021. Souvenez-vous, dans les années 1980 et 1990, les policiers courent après ce tueur qu’il nomme « Le Grêlé » à cause de sa peau marquée par l’acné. A l’époque, il est recherché pour six viols et quatre meurtres commis entre 1983 et 1994. Mais, dans sa lettre d’aveux, François Verove a semé le doute dans la tête des enquêteurs. En effet, dans son dernier message, il confie avoir « cess[é] de semer l’horreur en 1997 en suivant une thérapie« , comme le rapport nos confrères du Parisien, samedi 2 octobre 2021. Trois ans séparent le dernier meurtre du Grêlé de la thérapie qui l’aurait aidé à arrêter ses méfaits. Alors, les enquêteurs craignent qu’il ait fait d’autres victimes méconnues pour l’heure. Le travail titanesque déjà entrepris par les policiers va reprendre. Ainsi, certains dossiers de meurtres et de viols, commis entre 1994 et 1997 et non-élucidés vont être rouverts.
Le Grêlé allait devoir justifier de sa situation personnelle au moment des faits
Dans ses écrits rédigés avant son suicide, François Verove, âgé de 59 ans, explique qu’ « il n’était pas bien dans sa vie » au moment où il a commis les crimes, mais que depuis il s’était « pris en main« . Il ajoute qu’il a décidé de mettre fin à ses jours pour éviter que le déshonneur ne frappe sa femme et ses deux filles. En effet, ce gendarme à la retraite faisait partie d’une longue liste de suspects établie en août 2021 par Nathalie Turquey, vice-présidente chargée de l’instruction au tribunal de Paris. Convoqué à la police judiciaire, comme de nombreux autres hommes correspondant au profil, il allait devoir justifier de son emploi du temps et de sa situation personnelle à l’époque des faits. Il n’en n’aura pas eu le temps. Se sentant probablement découvert, François Verove, s’est suicidé en avalant des médicaments, dans la nuit du 28 au 29 septembre au Grau-du-Roi dans le Gard.
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