Jeudi 28 octobre 2021, les parents d’Alexia Daval étaient invités dans l’émission L’heure du crime sur RTL. Isabelle et Jean-Pierre Fouillot ont indiqué de quelle manière le procès de Jonathann Daval avait été perturbé par le Covid-19.
- Jonathann Daval
- Alexia Daval
Des parents toujours sous le choc du féminicide de leur fille Alexia. Jeudi 28 octobre 2021, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot étaient présents dans l’émission L’heure du crime sur RTL pour évoquer le crime commis par leur gendre, Jonathann Daval sur leur fille, Alexia Daval. Un féminicide. Il avait été condamné pour le meurtre de son épouse Alexia à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Haute-Saône, à Vesoul, le 21 novembre 2020, sans période de sûreté. Les parents d’Alexia Daval, qui avait reçu plusieurs coups-de-poing avant d’être étranglée par son compagnon, qui avait ensuite brûlé son corps, affirment ne pas avoir reconnu, lors de son procès, le jeune homme qu’ils avaient l’habitude pourtant de côtoyer.
Jean-Pierre Fouillot a évoqué le procès de son gendre en ces termes : « Je ne vois plus le Jonathann qu’on a connu. Je vois le meurtrier d’Alexia. Je vois, je ressens tout ce qu’il a pu faire à Alexia, le soir du drame. Ça n’a plus rien à voir avec le Jonathan qu’on a aimé ». Même son de cloche du côté de sa femme, Isabelle Fouillot. Elle se souvient d’ailleurs du lourd silence qui régnait dans la salle d’audience : « On n’entend pas beaucoup le son de sa voix pendant une semaine », affirme-t-elle au sujet de celui qui se serait tenu « très en retrait ». Isabelle Fouillot ajoute : « On a l’impression qu’il est absent de son procès ». D’autant plus que d’après elle, le Covid-19 a bouleversé le déroulement de ce procès en raison notamment du port du masque qui voilait une partie du visage de Jonathann Daval. « Avec le Covid-19, le masque, c’est vrai que ce n’était pas facile de voir ses émotions, les expressions sur le visage ».
Un « caméléon »
Pour rappel, l’affaire Daval avait fait les gros titres des médias pendant plusieurs mois. Le corps partiellement calciné de la jeune femme avait été retrouvé vers Gray-la-Ville en Haute-Saône le 30 octobre 2017, deux jours après le signalement de sa disparition. La mère d’Alexia Daval se rappelle alors que son gendre était un vrai « caméléon » et réussissait à changer de comportement en quelques minutes afin de ne pas éveiller les soupçons. « On a eu des écoutes téléphoniques dans lesquelles il me parle, d’une voix douce, heureuse, gentille comme il est, et après, il appelle quelqu’un de sa famille et là il dit : ‘Ma belle-mère elle me fait bien suer' », rapporte-t-elle, toujours sur RTL.
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