Maman comblée d’une adorable petite fille, Adriana Karembeu reste traumatisée par son enfance, marquée par un père violent, tant physiquement que mentalement.
Maman d’une petite Nina depuis le mois d’août 2018, Adriana Karembeu vit une maternité pleinement épanouie. Tout pourrait aller pour le mieux pour la jeune maman de 48 ans, très amoureuse d’Aram Ohanian, un homme d’affaires d’origine arménienne. Mais certaines cicatrices restent, notamment celles laissées par la relation tendue que l’ancienne mannequin entretient avec son père. Ce dernier a toujours refusé de rencontrer sa petite-fille, comme Adriana Karembeu l’a récemment confié à Télé Loisirs. "Parfois, j’ai la haine. Mais s’il a envie de la voir, je ne vais pas lui interdire. Sauf qu’il n’a pas envie ! Sinon, il serait déjà là…"
La relation conflictuelle qu’entretient la belle tchécoslovaque avec son père remonte à sa plus tendre enfance, et celui-ci n’aurait "pas changé depuis". En novembre dernier, sur le plateau de l’émission Ca ne sortira pas d’ici, elle expliquait : "Je me souviens que mon père rentrait à 15h45 parce que je savais que ma vie s’arrêtait à cette heure-ci. Je m’asseyais à mon bureau et je faisais semblant de faire mes études jusqu’à l’heure du coucher. Pour ne pas déranger, pour être invisible." Un jour, alors qu’elle était âgée de 20 ans, son père lui a fait une terrible confidence : "Il m’a dit : ‘Je ne t’aimais pas’."
Une grossesse tardive à 46 ans
Si Adriana Karembeu ne veut pas y songer du matin au soir, les cicatrices elles, demeurent. "Parfois, la blessure est encore plus profonde quand on a un enfant. Je me mets dans la position de mon père. Je me dis alors : ‘Mais comment a-t-il pu ?’. C’est encore plus incompréhensible. C’est encore plus douloureux. La meilleure solution, c’est de ne pas trop y penser, de marcher en avant et de se dire : ‘C’est du passé’." Pourtant, le traumatisme de ce père violent, "pervers narcissique", aura sans doute influencé la grossesse tardive de la belle blonde : "Souvent, je me dis que c’est à cause de mon père et de mon enfance, que j’ai mal vécue. J’avais peut-être peur de reproduire ce que j’ai vécu même si ça paraît complètement débile. Quand j’étais enfant, je me suis sentie non seulement pas désirée, mais détestée. Peut-être que ça a joué dans mon inconscient…"
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