Lors de son meeting parisien, organisé mardi 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Éric Zemmour s’est défendu d’une drôle de façon après avoir été la cible d’accusations d’agressions sexuelles par huit personnes.
Mardi 8 mars marquait la journée internationale des droits des femmes. Durant cette même journée, Médiapart a dévoilé un article au sein duquel huit personnes ont accusé Éric Zemmour de comportements inappropriés et d’agressions sexuelles qui auraient eu lieu entre 1999 et 2019. De son côté, le candidat de l’extrême droite à l’élection présidentielle a donné un meeting à Paris. Durant l’événement, le polémiste et ancien chroniqueur de CNews a tenu à démentir les accusations de sexisme dont il est l’objet.
Se défendant d’être misogyne, Éric Zemmour a donné un « exemple » qui, à ses yeux, « surprendrait beaucoup de nos amis néo-féministes », à savoir qu’à « la maison, [il] fai[t] la vaisselle ». Un argument pour le moins maladroit et qui divise, comme l’a souligné RTL. Nos confrères ont d’ailleurs rapporté l’avis, cash, d’une supportrice du candidat : « À un mois de la présidentielle, il y a beaucoup de choses fausses, des choses qui resurgissent et des accusations souvent fausses. » En revanche, à la fin de son meeting, d’autres soutiens du polémiste ont considéré que les femmes qui l’accusent dans les colonnes de Médiapart ont cherché à le déstabiliser pendant sa campagne. « Huit nanas comme ça, brusquement, qui se lèvent… », a relevé une supportrice d’Éric Zemmour, alors qu’une autre a assuré qu’on « a tous un passé avec du mal, du bien… »
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« C’est parole contre parole »
Pour rappel, Éric Zemmour est la cible de femmes qui assurent avoir été victimes de mauvais comportements de sa part, notamment lorsqu’il était encore journaliste. Ce n’est pas la première fois que de telles accusations sont proférées à l’encontre du candidat à l’élection présidentielle. En 2021, Médiapart faisait déjà des révélations à ce sujet, contraignant l’intéressé à se justifier, au mois de décembre dernier, sur le plateau de France 2. « Je ne parle pas de ma vie privée. Ces femmes-là m’accusent, sans aucune preuve. C’est parole contre parole », lançait-il, sans rentrer dans les détails.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Denis Guignebourg / Bestimage
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