Dans une table ronde rassemblant organisée par le média américain The Hollywood Reporter, rassemblant notamment les actrices Elle Fanning, Jenna Ortega, Ayo Edebiri, Devery Jacobs et Sheryl Lee Ralph, Natasha Lyonne s’est confiée sur une requête inappropriée qu’elle dit avoir reçu lorsqu’elle passait un casting pour le remake de Lolita.
Une demande suggestive pour une mineure
Alors mineure, l’actrice américaine qui a commencé sa carrière d’enfant-star à l’âge de 6 ans sous la pression de ses parents, aurait été invitée à mimer un acte langoureux et suggestif pour une enfant. Interrogée par Elle Fanning sur l’expérience du cinéma en tant qu’enfant, elle a raconté cet épisode troublant de son parcours : « C’est vraiment n’importe quoi. Je me souviens avoir auditionné pour Lolita, le remake, quand j’avais 14 ou 15 ans, et on m’a demandé si je pouvais manger une banane lentement. »
Les autres stars présentes autour de la table ont alors poussé des cris d’exclamation et de dégoût, comprenant le caractère sexuel et problématique d’une telle demande de la part d’une équipe de casting. L’actrice, réalisatrice et productrice à l’humour décapant a précisé qu’en tant que « dure à cuire », déjà à cet âge-là, elle avait répété la question de son interlocuteur afin d’être sûre de bien comprendre.
« C’est malsain », résume ainsi Natasha Lyonne. Durant sa carrière, la star de la série Netflix Poupée Russe a été confrontée à des problèmes de toxicomanie qui l’ont éloignée d’Hollywood autour de sa vingtaine. Dans l’entretien croisé du Hollywood Reporter, elle souligne aussi la difficulté en tant que personnalité publique d’avoir une intimité, expliquant que toute sa vie, et ses addictions, étaient décortiquéee par les tabloïds.
Des jeunes stars sur-exposées et hypersexualisées
En référence à une interview donnée à la journaliste et animatrice américaine Barbara Walters, Natasha Lyonne se souvient avoir été interrogée de façon abrupte sur sa dépendance au crack et à la cocaïne en tant qu’enfant-star : « J’ai répondu : ‘Wouah, wouah, wouah, madame, calmez–vous. Je vous parlerai volontiers de mon passé. Tout le monde le connaît. Vous pouvez le trouver sur Google. Mais au lieu de me permettre de le faire spontanément à travers mon métier, vous faites comme si vous aviez découvert quelque chose sur moi dont je suis maintenant victime, alors qu’en fait, c’est quelque chose que j’ai surmonté. »
Un sentiment partagé par ses consoeurs présentes autour de la table, notamment Elle Fanning, qui confie de son côté ses regrets concernant sa sur-exposition médiatique lorsqu’elle était mineure également : « J’ai toujours eu une grande confiance en moi, mais bien sûr, vous grandissez sous les yeux du public, et c’est bizarre. Je regarde les photos des paparazzis datant de quand j’avais 12 ans et je me dis : ‘Est-ce une bonne chose de voir un tel reflet de soi-même à cet âge-là ?’ Je n’ai pas l’impression que cela m’ait abîmée, mais cela m’a rendue très consciente de moi-même. »
L’actrice de 25 ans est revenue sur son hypersexualisation, livrant qu’elle n’avait pas été prise pour un rôle car elle n’était « pas baisable ». Elle avait alors 16 ans.
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