A Autoreille, en Haute-Saône, le 19 juin dernier, une femme de 41 ans a été tuée d’un coup de carabine. Son mari a mis le feu à leur domicile, avant de se suicider.

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Les faits auraient pu faire penser à un dramatique incendie. Il n’en est rien. Lorsque, le 19 juin dernier, une maison de la petite commune d’Autoreille prend feu, les enfants de la victime alertent aussitôt les pompiers, précisant que leur mère et leur beau-père se trouvent à l’intérieur. Plusieurs ambulances et services de secours sont dépêchés sur place. Ils découvriront deux corps sans vie. Mais, les autopsies pratiquées quelques jours plus tard permettront de comprendre les circonstances de la mort du couple, ensemble depuis 16 ans. Comme le rapporte l’Est Républicain, le déroulement du drame a été reconstitué.

La femme, une infirmière âgée de 41 ans, a d’abord été abattue par son mari, d’une balle tirée à bout touchant. Ses deux plus jeunes enfants, nés d’une précédente union, âgés de 16 et 18 ans, étaient présents dans la maison. Selon le quotidien régional, ils n’ont rien entendu car l’arme était silencieuse. En outre, leur mère travaillant de nuit, elle se reposait habituellement jusqu’en début d’après-midi et son absence, le lendemain matin, ne les a pas inquiétés. Pis, le mari aurait demandé à l’aîné d’aller faire une course. Otant les détecteurs d’incendie, l’homme âgé de 47 ans, s’est ensuite assis au salon, puis s’est suicidé, se tirant une balle dans la tête, avec la même carabine que celle utilisée pour tuer son épouse.

Selon le procureur, l’homme semblait très jaloux et souffrait d’une forme de dépression. Le couple avait un enfant ensemble. Aucune plainte n’avait été déposée pour violences conjugales. Comme le rappelle à raison le collectif féminicides par compagnons ou ex, il ne s’agit pas d’un drame familial. C’est bien un féminicide, suivi du suicide du meurtrier.

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