Ce dimanche 9 janvier, Kate Middleton fête ses 40 ans. Malgré son hypermédiatisation depuis deux décennies, la future reine reste secrète. Petit inventaire.

C’est un cap. Mais Kate Middleton, à la manière d’une Elizabeth II qui ne lui cache plus son affection, prend de l’étoffe avec l’âge. Pour ses 40 ans, l’épouse de William vient de créer l’émotion avec 3 nouveaux portraits signés du grand photographe de mode Paolo Roversi. Au même âge, la reine était elle-même une mère de famille nombreuse et l’incarnation de la monarchie britannique évoluant avec son époque. Le Brexit, le Megxit et la pandémie ont nourri de grandes attentes concernant la duchesse de Cambridge, atout indéniable du clan Windsor. Portrait de la femme derrière l’altesse royale.

La vengeance aux deux visages

Avec son 1,75 mètre, Kate Middleton porte les créations de Catherine Walker, Alexander McQueen ou Emilia Wickstead avec allure. Son visage est devenu un idéal dans les cabinets de chirurgie esthétique. Après avoir joué les mannequins pour le catalogue de Party Pieces, société familiale d’articles de fête, l’aînée des enfants Middleton vit pourtant mal sa puberté. Trop grande, trop maigre, bardée d’un appareil dentaire, elle subit le harcèlement de ses camarades de Downe House, pensionnat pour filles dans le Berkshire. Changement d’établissement et renaissance au Malborough College, où elle se muscle au hockey. Métamorphose finale, l’été de ses 16 ans : l’adolescente est débarrassée de ses bagues. Les hormones des garçons sont en ébullition. Kate Middleton devient « Kate Middlebum », bum signifiant fessier en anglais.

Bonne fortune

Première roturière à épouser un héritier de la Couronne britannique, Kate, fille d’une hôtesse de l’air et d’un contrôleur aérien, n’est pas une Cendrillon moderne. La famille Middleton a toujours connu le confort grâce à un trust fondé par les arrière-grands-parents paternels, Richard Noel Middleton et Olivia Lupton, avocat et héritière d’une usine de confection textile. The Times a évoqué une fortune à 7 chiffres. De quoi couper court à l’affreux surnom un temps donné aux filles de Carole et Michael Middleton : « les sœurs lierre ».

Le grand oral avec la reine

En couple avec le prince William dès 2003, Kate n’a pu adresser la parole à Elizabeth II que cinq ans plus tard, à l’occasion du mariage de Peter Phillips, fils aîné de la princesse Anne, et d’Autumn Kelly. Endurance exigée par Sa Majesté, après le mauvais casting de Diana, trop naïve au moment de son mariage, puis trop ingérable. C’est un week-end au château de Balmoral qui a scellé l’intégration de Waity Katie (« Patiente Kate ») chez les Windsor. L’épouse de Charles détestait l’endroit perdu au milieu des landes écossaises. Appareil photo en bandoulière, la promise de William s’enthousiasme pour la beauté des paysages. Affaire conclue.

Doigts de fée

Son accompagnement au piano du chanteur Tom Walker, lors d’un concert de Noël organisé à l’abbaye de Westminster, le 8 décembre, et télédiffusé par la chaîne ITV, le soir du 24, a bluffé le monde entier. Ce n’est pas son seul talent caché. Kate a également appris à jouer de la flûte à bec, à l’adolescence. La duchesse se passionne, en outre, pour le jardinage qui l’oblige parfois à arborer des pansements aux mains, le coloriage et la poterie pratiqués avec ses enfants George, Charlotte et Louis, ou, encore plus étonnant, l’apiculture, avec des ruches entretenues à Anmer Hall. Buzz.

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Effronteries

La duchesse de Cambridge s’est imposée comme « la bonne élève » de la famille royale. Adolescente, elle se livrait pourtant à une activité coquine : le mooning, pratique britannique qui consiste à se déculotter pour amuser ses camarades. Autres exemples de son humour parfois grivois : ce kit « comment faire pousser une petite amie » offert à son beau-frère le prince Harry, à l’occasion d’un Noël avant l’arrivée de Meghan Markle chez les Windsor, ou encore le surnom Big Willy qu’elle donnait à William lors de leurs années étudiantes et qu’on peut traduire par… « gros paquet ». Chaud !

Dans l’intimité des Cambridge

Le vrai prénom de Kate est Catherine. Elle y tient et ses amis, comme la famille royale, ne l’appellent pas autrement. Derrière les portes de Kensington ou d’Anmer Hall, William ne manque toutefois pas d’inspiration, quand il s’agit de s’adresser à son épouse : Darling (« Chérie »), Babykins (« Poussinette »), Poppet (« Poupée »)… c’est un bréviaire de la tendresse. Kate l’interpelle généralement avec un Babe (« Bébé »), ou, plus taquin, avec un Big Baldy (« Grand Chauve »). Leur fils aîné George est surnommé PG (pour « Prince George ») ou PG Tips (allusion à une marque britannique de thé en sachets), tandis que leur fille Charlotte est appelée Lottie ou Mignonette. Le mystère demeure pour leur benjamin Louis.

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L’ombre de Kate

A l’inverse de Meghan Markle, Kate ne cultive pas les amitiés VIP. Ses intimes, observant une remarquable discrétion, sont pour la plupart des amies de longue date… mariées à des amis de William. L’une d’entre elles, Emilia d’Erlanger, épouse de David Jardine-Paterson et marraine du prince George, partage ses secrets depuis l’adolescence. C’est cette même Emilia qui a incité la duchesse à s’étourdir à Ibiza, après sa rupture d’avec William, au printemps 2007. Stratégie gagnante : le fils aîné de Charles a fait repentance, trois mois plus tard.

Au bout du rouleau

Les cheveux de la duchesse fascinent. Pour obtenir un volume dès la racine et des boucles souples, elle recourt à un accessoire pas franchement glamour, mais moins agressif pour la fibre capillaire que le fer à friser : les gros bigoudis Velcro ! La profondeur de son châtain, qui éclaircit ou fonce selon les saisons, est le résultat d’un balayage de trois nuances effectué sur des mèches fines. Kate fait couper ses pointes par le coiffeur Richard Ward, dans le quartier chic de Chelsea.

Madame Muscles

Depuis 2010, la protection de la future reine est coordonnée par… une grande femme brune, le sergent Emma Probert. Choix avant-gardiste ? Pas vraiment. On murmure que le prince Charles, finançant ses fils, serait intervenu dans cette nomination, échaudé par les folâtreries de Diana avec ses gardes du corps. Oups.

Cocorico !

Son séjour à Bormes-les-Mimosas en septembre dernier 2021, à l’occasion du mariage de son frère James avec la Corrézienne Alizée Thévenet, a surpris. La France – métropole et territoires d’outre-mer confondus – est pourtant l’une des destinations préférées de Kate : le Luberon en 2012, les Pyrénées et Biarritz en 2016, Méribel en 2017, Saint-Barthélemy en 2019… Las, la duchesse ne garde qu’un vague souvenir de ses cours de français à l’école !

Crédits photos : Agence / Bestimage

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