On avait besoin de motivation pour tenir nos résolutions de 2022 ? Bonne nouvelle : le footballeur devient coach sportif pour WW. L’occasion d’aller voir le Bleu qui n’a jamais le blues.

Public : C’est une surprise de vous découvrir en coach WW ! Surtout que c’est vous qui avez démarché l’enseigne…

Djibril Cissé : Oui. Depuis que j’ai arrêté le foot, je coache des amies de ma femme. Et en cherchant sur les réseaux des astuces à leur donner, je suis tombé sur le nouveau WW. Je connaissais l’ancien Weight Watchers, mais là, j’ai vu une vraie mise à jour, avec des égéries dynamiques comme mon ami Chris Marques, Valérie Damidot, Vitaa… J’ai trouvé ça cool et j’ai contacté la marque pour voir si une collaboration était possible. J’ai très vite reçu une réponse positive. Je vais utiliser mon expertise pour aider les gens.

« Joueur, j’avais la pire diète de l’histoire ! »

Quel est votre rapport à votre corps ? Vous faites beaucoup de sport ?

Oui. Au moins une heure quotidienne, avec des pompes et des abdos, puis du rameur, du tapis ou du vélo selon l’envie. Je continue à faire beaucoup de foot aussi.

Vous avez toujours été raisonnable niveau régime ?

Non ! Joueur, j’avais la pire diète de l’histoire. Mais je m’entraînais tellement que j’éliminais. En revanche, avec l’âge, il faut faire attention. J’ai appris à me restreindre à table. Mais je ne m’interdis pas tout : moi qui suis très bonbons, j’en mange une fois par semaine avec mes enfants. C’est trop frustrant sinon !

Vous avez commencé le foot très jeune. Ce n’était pas trop dur, toute cette discipline ?

Le foot, c’était mon rêve. Alors tout ce qu’il fallait faire, je le faisais. Je suis parti en internat à 11 ans, je ne voyais plus ma mère et mes frères. Tout le monde ne l’accepterait pas, mais je suis assez déterminé : quand je veux quelque chose, je fonce, même en sachant qu’il y aura des moments difficiles.

Vous regrettez parfois d’y avoir consacré toute votre jeunesse ?

Non ! C’est vrai, à 15 ans, je n’ai pas eu de mobylette, pas de sorties en boîte, pas de petite copine… Mais avec la vie que j’ai eue et que je continue à avoir, je ne peux pas regretter.

Vous avez fait une crise d’ado à retardement après ?

Disons qu’aujourd’hui, j’ai 40 ans, mais pas dans ma tête ! Le foot a peut-être un peu décalé les choses. Je suis un ado, malgré mes cinq enfants !

Vous avez pourtant été père très jeune !

J’ai eu ma fille à 20 ans. Ce n’était pas prévu, mais je n’ai pas imaginé une seconde ne pas la garder ! Et je pense qu’être père à cet âge m’a cadré et mis dans le droit chemin.

Avec l’affaire Benzema, on a vu le côté très sombre du foot. Comment avez-vous pris votre mise en examen, ensuite reconnue comme injustifiée ?

Je suis droit dans mes baskets ! Quand je commets une erreur, je le dis. L’histoire Benzema, je sais ce que j’ai fait dedans, c’est-à-dire rien ! Je ne vais pas prendre pour les autres, ni les incriminer. J’ai dit la vérité, du début à la fin.

Dals, Le Meilleur Pâtissier, Mask Singer… Vous êtes abonné aux émissions télé ! Quelle est la prochaine ?

Peut-être celle de Mike Horn. Ou alors Automoto ou Top Gear ! Tant que ça n’entache pas mon image, que ça ne blesse pas ma famille, je kiffe. Certaines personnes rencontrées dans Dals sont d’ailleurs toujours dans ma vie, comme Chris ou Silvia (Notargiacomo, sa partenaire, ndlr). Pareil pour Mask Singer : quand j’ai vu ça, j’ai adoré le concept. Connaissant Camille Combal, je lui ai envoyé un message pour qu’il me prévienne s’il y avait une deuxième saison.

Vous regardez beaucoup la télé ?

Surtout des séries. Et TPMP, car je suis très copain avec Cyril. Je suis aussi un grand fan des Douze coups de midi : je suis devant tous les jours !

Vous êtes également DJ et créateur de mode. Vous n’aviez pas peur que les gens se moquent du côté sportif-artiste ?

Non. En étant footballeur, j’avais déjà fait trois films et j’avais commencé à défiler. J’assume totalement ce que je fais. Les moqueries font partie du jeu. Quand on est différent, on divise ! Moi, j’ai toujours été moi-même.

C’est quoi la taille de votre dressing ?

J’y suis allé fort : j’ai dû transformer une pièce ! J’ai notamment une folie pour les baskets, avec plus de 1 000 paires, qu’il faut stocker. M’en séparer n’est pas une option : je compte sur mes fils pour chausser du 45, et m’en prendre quelques-unes.

Quel père êtes-vous ?

Très proche d’eux. Ma fille aînée, qui étudie la danse, a 20 ans. J’ai ensuite trois fils en Angleterre, qui jouent au foot. Quant à Gabriel, qui a 6 ans, il commence aussi le foot dans un petit club.

« Avec Laeticia, le feeling est tout de suite passé »

Vos cinq enfants ont trois mamans différentes. Comment on gère une telle famille recomposée ?

Avec le Covid, c’est compliqué, mais la technologie permet de rester en contact. Je vis en Corse, à Furiani, mais je vois par exemple ma fille chaque semaine, quand je viens travailler à Paris. Au quotidien, je suis aussi avec Gabriel, que j’ai en garde partagée.

Vous avez une nouvelle chérie, Laetitia. Comment est née votre histoire ?

Jean-Louis Leca, le gardien du RC Lens, est marié à la sœur de Laeti. Je me séparais, elle aussi, et il a fait l’entremetteur. Le feeling est tout de suite passé ! Elle est danseuse.

Vous vous verriez avoir un sixième enfant, avec elle ?

Ce n’est pas prévu : on n’en parle pas. Cinq, c’est pas mal ! Mais un enfant reste un don de Dieu auquel je ne dirai jamais non.

Dates clés

1. 12 août 1981

Naissance à Arles, en tant que petit dernier d’une fratrie de sept enfants. Ses parents divorcent lorsqu’il est enfant et il sera élevé par sa maman.

2. Juin 2002

Il participe à sa première Coupe du monde avec les Bleus, que la France perd. « Ça reste une fierté de représenter son pays, de jouer avec Zidane… »

3. 2020

Le papa de cinq enfants file désormais le parfait amour avec une jolie danseuse, Laetitia. Une rencontre orchestrée par un ami footballeur…

4. Janvier 2022

Djibril nous aide à nous remettre en forme avec WW, au fil de live Instagram vitaminés et personnalisés. Il nous ferait presque aimer le sport !

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Maëlle Brun

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