Renouer avec ses longueurs, jouer avec les styles, adopter une routine de soins selon sa nature… On révise ses bases, on s’inspire des défilés et on gagne en allure.

On prend une longueur d’avance

Ultralongs, mais forts et brillants avec une frange qui caresse le regard. Maquillage Tiina Roivainen. Coiffure Martyn Foss Calder. Tenue Celine par Hedi Slimane.

Cette année, on peut le confesser, notre coiffeur nous a manqué. Confinées, il nous a fallu accepter de vivre une période de détox capillaire, propice à la repousse. «Beaucoup de femmes se sont dit : pourquoi pas ?», remarque la hair stylist Delphine Courteille. Car bien avant que le Covid n’impose une quarantaine à nos cheveux, les podiums des défilés avaient décidé d’un nouveau règne : celui de la longueur. «On retrouve cet esprit très seventies avec des crinières qui viennent caresser les reins, notamment sur le défilé Celine. Sans oublier la frange qui balaie le regard», poursuit l’experte. Ce qui n’exclut pas un vrai travail sur la coupe pour s’inscrire dans cette tendance du shaggy hair, soit un jeu de dégradé. «Le détail qui va faire toute la différence ? Deux mèches vraiment plus courtes qui encadrent le visage pour un côté rock», analyse Delphine Courteille.

On adopte un look rétro

Sophistiquée… avec la wavy nouvelle vague. Maquillage Tiina Roivainen. Coiffure Martyn Foss Calder. Tenue Rokh.

Sur les défilés, le cœur des coiffeurs oscille. Chez Miu Miu, Lanvin ou encore MSGM, un souffle rétro s’invite avec un effet de cran. «On prend un fer à friser pour créer ce mouvement épuré, mais avec des défauts, un peu comme un faux pli», explique Delphine Courteille. Un détail capillaire qui accompagne le renouveau du wavy. Ce dernier se faisant plus doux en 2020. À noter également, la bonne santé de la tresse qui va de pair avec les cheveux longs, le retour du foulard, du chapeau et du turban, qu’on a vu chez Dior, Armani, Kenzo ou Yves Saint Laurent.

On décline le masculin/féminin

Androgyne… avec des cheveux lissés et plaqués en arrière. Maquillage Tiina Roivainen. Coiffure Martyn Foss Calder. Tenue N°21.

Pratique avec le port du masque et toutes les tenues, de la plus basique à la plus sophistiquée. Et si facile à réaliser puisqu’il suffit de plaquer ses cheveux au gel. Le twist mode ? La raie très rectiligne, qui part bas au niveau de la pointe du sourcil et se range sur le côté. Une allure sage dont la modernité réside dans le fait de la dessiner de manière très basse. Chez Elie Saab, Loewe, Valentino, Jil Sander, Mugler ou encore Versace, ce parti pris épouse aussi bien une coupe courte à la garçonne qu’une queue-de-cheval ou un chignon. Mais elle ne tolère pas l’effet mat : «Le cheveu doit être très brillant et donner l’impression de belle matière», insiste notre reine des ciseaux.

En vidéo, connaissez-vous la vraie couleur de cheveux des stars

On soigne ses cheveux comme sa peau

Si la routine skincare est parfaitement rodée, celle de nos cheveux ne demande qu’à être boostée. Pour contrer les effets de l’horloge biologique, on mise sur l’hydratation, mais aussi sur un rituel anti-âge. Ainsi chez René Furterer, on dégaine un shot d’acide hyaluronique végétal, avec la gamme Tonucia Natural Filler. L’objectif ? Offrir un rituel pro-jeunesse à nos longueurs. On adopte aussi le réflexe sérum, avec la version revitalisant fortifiant Hair Rituel by Sisley, dont le succès ne se dément pas depuis son lancement en 2018. Ou avec le nouveau Thicker Hair Sérum de Lazartigue qui lutte contre l’affinement et la perte de densité.

On suit les conseils d’Eva

Autre gros succès du confinement avec le yoga et le cake au chocolat : la coloration à domicile. D’ailleurs, avec 2,5 millions de vue, le spot digital de L’Oréal Paris créé sur un smartphone a cartonné. On y voit Eva Longoria montrer tout simplement comment elle recouvre vite fait bien fait ses racines grises avec Magic Retouch et Excellence Crème. Une aubaine pour la gamme qui fête ses 25 ans et ses trois produits vendus toutes les secondes dans le monde.

On affiche la couleur

Si l’esprit seventies règne sur les coupes, côté coloration, la tendance des années 1990 joue les influenceuses. Pour le coloriste Stéphane Pous, «les dégradés naturels et les balayages vont être délaissés au profit de techniques plus contrastées et plus visibles. On osera davantage de roux. Mais attention, il ne doit pas se deviner, mais se voir. Et on ira même jusqu’à renouer avec le rouge !»

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